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Hausse du prix du poulet : La Fisa s’explique

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Le cours du poulet vif à la ferme oscille entre 16 et 18 dirhams

Le prix du poulet continue de grimper. A l’heure où nous mettions sous presse, le cours de vente de la volaille à la ferme tourne autour d’une moyenne de 16 dirhams le kilo vif. Dans certaines villes, il a même atteint les 18 dirhams le kilo vif à la ferme. C’est ce que nous confirme Chaouki Jirari, directeur général de la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA), lors d’un bref échange téléphonique. Interrogé sur cette hausse des prix qui sévit depuis près une dizaine de jours, M. Jirari explique : «Le prix du marché est régi par la loi de l’offre et de la demande. Quand l’offre est plus importante que la demande les prix baissent. C’est d’ailleurs ce qu’on a vu durant le confinement. La demande a baissé de près de 50% au moment où l’offre était excédentaire et de facto les prix sont revenus à des niveaux plus bas voire 7 à 6 dirhams le kilo.

Aujourd’hui, nous observons un rétablissement de l’adéquation offre-demande, par conséquent, les prix ont augmenté». Bien que la filière avicole ait maintenu son activité durant le confinement, les professionnels ont été fortement impactés par cette conjoncture. «Les éleveurs ont perdu beaucoup d’argent durant cette période. Cette conjoncture a poussé un bon nombre de professionnels à mettre en place de nouveaux lots et à réduire leurs productions», souligne Chaouki Jirari. Et de préciser que «le secteur avicole a été considéré comme étant une activité ayant continué à être exercée durant le confinement.

A cet effet, les éleveurs n’ont pas eu droit aux aides étatiques octroyées durant cette période même s’ils ont exercé tout en perdant de l’argent». Les pertes de trésorerie sont évaluées, à ce jour, à 4 milliards de dirhams dont 3 milliards de dirhams durant le confinement et 1 milliard de dirhams après la levée progressive des mesures de confinement. Rappelons que la FISA avait défini un plan de relance portant entre autres sur la mise à niveau des tueries traditionnelles (Riyachates), la construction d’un marché de gros de volaille au niveau de Casablanca, et le reclassement fiscal des éleveurs de volailles en tant qu’activité agricole et non pas commerciale, car ils sont actuellement considérés par les services des Impôts comme commerçants de gros de volailles ou d’œufs.

«Nous attendons l’activation de l’ensemble de ces mesures. La tutelle est de notre côté mais il faut que le ministère des finances y mette du sien. Il en est de même pour les autorités locales, notamment pour la mise à niveau des Riyachates et la construction du marché de gros», conclut le directeur général de la Fisa.

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