Culture

La sensualité des fleurs peinte par Nadia Ouriachi

© D.R

Les fleurs, de la rose au jasmin, sont à l’honneur dans l’exposition de Nadia Ouriach Conejo. Montée dans le nouvel espace de la Villa des arts de Casablanca et dédié aux jeunes artistes, «Pourquoi pas moi», cette exposition se poursuivra jusqu’au 18 décembre. L’artiste-peintre introduit dans ses œuvres un mélange de l’art renaissance et l’art contemporain. «Quand je peins des fleurs, de la marguerite à la rose, sur un grand format et dans une palette allant du monochrome aux couleurs vives, je laisse toujours une partie de la fleur ou du tableau cachée, afin que les visiteurs puissent les découvrir, les imaginer. Que ce soit pour les tableaux représentant la nature ou les nus, je suis toujours en communion avec ma production», avait-elle déclaré dans un interview réalisée par Tania Chorfi, responsable du département des Arts Fondation ONA. Par ailleurs, Nadia Ouariachi est attirée par la modernité. À son origine, elle aime alterner un mélange de l’art renaissance et l’art contemporain, de la tradition et la modernité. «Ma peinture allie la douceur des tons et la force des sujets. J’ai toujours été fascinée par la lumière. Mes œuvres bien que silencieuses, douces de par la palette utilisée, parlent aux visiteurs, les interpellent et les questionnent».
L’art et l’artisanat ont bercé l’enfance de Nadia Ouriachi Conejo. Sa mère d’rigine espagnole réalisait de sublimes robes en organza, en dentelle de Calais et broderie anglaise. «Je passais mon temps à les admirer et à observer ce savoir-faire transmis de famille en famille», déclare-t-elle. Nadia Ouriachi Conejo est la petite-fille de l’artiste-peintre espagnol Juan Conejo. Ce dernier est été connu pour ses fresques d’églises et portraits. Très jeune, l’artiste a été attirée par le dessin et la peinture, quelque part sa famille voyait en elle des gènes du grand-père et bien entendu l’encourageait dans ce sens, de même que ses professeurs. Depuis quelques années, elle a suivi avec assiduité des cours particuliers de dessin, de peinture en intégrant les diverses techniques picturales. Son goût s’est transformé en stylisme, création de costumes de scène… Elle a étudié l’histoire de l’art à l’école Art’com. Elle a visité de nombreuses expositions dans les musées tant nationaux qu’internationaux. L’artiste-peintre a approché le monde des artistes. Elle a pris des cours particuliers de peinture, et depuis quelques années elle s’est obsédée par cette frénésie de peindre son imaginaire, son univers et tout ce qui l’interpelle. Attirée par les corps, les nus de la renaissance italienne et française. Nadia Ouriachi Conejo est influencée par les artistes de la renaissance italienne à savoir Bellini, Michel Ange, Davinci, Velasquez, Modigliani, Courbet, Lautrec, Mondrion, Kandinsky. Non seulement, elle admire les aristes marocains comme Yamou et Mehadji. «Je me sens captivée, admirative par leur production, par le travail des corps au couleur pêche, de la maîtrise des voiles transparents, des drapés de couleurs bleues et rouge Titien». Nadia Ouariachi Conejo utilise dans ses toiles la peinture à l’huile, l’acrylique, le fusain, la sanguine, la feuille d’or, la feuille de cuivre, la sanguine, le gesso, sable. Elle avait exposé dans la galerie Venise Cadre. Elle exposera prochainement à l’ambassade du Maroc à Madrid et l’Institut Cervantes de Casablanca.

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