24 heures

Coopération transfrontalière

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Les craintes pour un changement de la politique andalouse envers le Maroc se sont dissipées. Le gouvernement autonome andalou compte bien maintenir le Royaume comme un partenaire prioritaire tant sur le plan politique qu’économique.
En effet, depuis que le socialiste, Manuel Chaves, a quitté le poste de président de la «Junta» (gouvernement autonome andalou) suite à sa nomination en tant que vice-président du gouvernement central, certains observateurs craignaient un changement d’attitude concernant les rapports de coopération entre le Royaume et l’Andalousie. Durant les vingt ans qu’il a passés à la tête du gouvernement andalou, Manuel Chaves a fait des relations maroco-andalouses un modèle en matière de coopération transfrontalière. Aujourd’hui, son successeur, Jose Antonio Grinan, vient d’affirmer qu’il a l’intention de préserver les acquis en matière de coopération avec le Maroc et d’œuvrer pour leur amélioration durant son mandat. La première initiative que le nouveau patron de la Junta a prise dans ce sens est de faire du Maroc la destination de son premier voyage officiel à l’étranger. Ce sera en septembre prochain lorsqu’il se déplacera, entre autres, à Casablanca pour y présider le lancement de la «Semaine andalouse». Un événement économique qui aura lieu du 28 septembre au 2 octobre 2009 et qui réunira près de 170 entrepreneurs andalous.  Le Maroc arrive en tête des pays qui bénéficient du soutien au développement de la région autonome andalouse qui affecte près de 140 millions d’euros à l’aide au développement.
Outre le volet économique, le nouveau président du gouvernement andalou affiche son ambition de donner à son périple au Maroc une teneur politique de haut niveau afin de pouvoir non seulement s’inscrire dans la continuité de la stratégie de son prédécesseur, mais, marquer de son empreinte les relations maroco-andalouses qu’il veut ériger à un niveau supérieur de concertation politique et de partenariat économique.
Un objectif qui a toutes ses chances d’être atteint puisque la conjoncture politique tant au niveau régional que central en Espagne le permet. Avec un président andalou enthousiaste soutenu par un vice-président du gouvernement central convaincu et un président du gouvernement favorable au rapprochement avec le Maroc, il est évident que le résultat ne peut être que positif.

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