Cinema

Des courts-métrages en mode action, comédie et effets spéciaux

© D.R

Et si l’action dans les films américains se transformait en réalité à la marocaine ?! Ce n’est pas évident ! Or un groupe de trois jeunes marocains, chapeautés par Wadii Aamdi, «Darouha Bessah», ont commis un court-métrage qu’ils ont intitulé ainsi pour exprimer cette inversion. Une vidéo partagée le 1er avril sur Youtube et ayant raflé jusqu’à présent 11.248 vues.   

Pour l’histoire, ce film met en scène deux jeunes en train de regarder un film américain qu’ils commentent et finissent par en reproduire les faits. Le tout dans un film alliant comédie et action, voire effets spéciaux. A propos de l’action, elle   s’explique, selon le jeune acteur et réalisateur Wadii Aamdi, par son caractère «rarissime au Maroc».

Outre celui-ci, le groupe est composé de membres âgés entre 26 et 30 ans, voire installés entre Rabat et Témara. Via leur chaîne, Big Shift, ils diffusent leurs courts-métrages sur le site de partage de vidéos Youtube. Pour l’heure, ce groupe compte à son actif un bon nombre de courts-métrages. «Une collaboration avec un producteur serait d’un bon apport pour nous», estime Wadii Aamdi ainsi que les jeunes du groupe désirant participer à des festivals dédiés à ces films et organisés de par le Royaume.Outre «Darouha Bessah», le groupe envisage de lancer un court-métrage qui serait un movie versus life et un movie versus publicité, voire d’autres puisque les idées et l’imagination foisonnent chez eux. A titre d’exemple, le movie versus life défilera les scènes d’un jeune qui se déplace entre voitures en sauts, au fil des faits il n’aura plus de souplesse pour le faire.

Aussi, le groupe est en train de concevoir un court-métrage sur Facebook en mode vivant. Pour ne pas gâcher le charme de ces idées, le visionnement des films permettra de mieux témoigner de l’imagination de ces jeunes. En ce qui concerne le casting, il est assuré par des amis des membres du groupe. Ce sont, selon Wadii Aamdi, des acteurs ayant du talent. Quant au tournage, il peut prendre, selon lui, une journée ou plus en fonction de la taille de la vidéo. Par contre une bonne partie du temps est consacrée au montage avec effets spéciaux et en 3D. Entre celui qui maîtrise la manipulation de logiciels et celui qui réussit l’introduction d’effets sonores, un point commun anime ces jeunes, c’est la passion.
A lui seul, Wadii Aamdi apprécie vivement les films et le chant R&B. Comme il tourne des vidéoclips. D’ailleurs, il est prévu qu’il en prépare au cours de ce mois après celui fait pour Moul Ndader avec qui Wadii Aamdi envisage de tourner un court-métrage. Bon vent !

 

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