Ainsi, les exportations israéliennes vers le Maroc ont augmenté de 23,5% pour atteindre 2 millions de dollars. Vingt-sept entreprises israéliennes ont notamment exporté vers l’Irak essentiellement pour fournir l’armée américaine en équipements de télécommunications. Ces ventes à l’Irak ne se sont toutefois élevées qu’à 320.000 dollars.
Pour l’ensemble de l’année, les ventes de ce genre en Irak ont atteint 780.000 dollars, a ajouté l’Institut.
Selon cet organisme, 1.343 exportateurs israéliens sont actifs en Jordanie, soit une baisse d’un quart par rapport à l’an dernier. Les ventes à la Jordanie ont reculé de 6% au premier trimestre à 26,5 millions de dollars sous forme de bois de construction, de meubles, de papier, de machines et d’équipements divers. Le nombre d’exportateurs vers l’Egypte a en revanche plus que doublé à 257.
Le volume des ventes a pour sa part bondi de 148,5% à 26,5 millions de dollars sous forme de textile, de produits chimiques et pétroliers raffinés. Cette forte augmentation a été stimulée par les accords conclus entre l’Egypte, Israël et les Etats-Unis sur la création de zones industrielles "qualifiées" en décembre 2004. Cet accord permet aux marchandises égyptiennes d’être exonérées des droits de douanes sur le marché américain à condition qu’elles incluent un pourcentage minimum de composants israéliens.
L’impact de ces zones qui existent également en Jordanie a par contre diminué à la suite de la récente signature d’accords sur l’instauration d’un libre échange entre ce pays et les Etats-Unis. Les ventes à la Tunisie ont reculé de 16% à 500.000 dollars, a poursuivi l’Institut.