La CDG fête ses 50 ans

Cinquante ans et pas une ride. C’est aujourd’hui, mardi 10 février, que la CDG, qui centralise l’équivalent de 35 % du stock de l’épargne institutionnelle, soufflera sa cinquantième bougie. La Caisse de dépôt et de gestion (CDG) est le principal investisseur en valeurs du Trésor avec 50% environ des actifs gérés. Créée sous forme d’établissement public par le Dahir du 10 février 1959, la CDG a derrière elle un demi-siècle dans les finances du Royaume. «Aujourdʼhui, avec plus de 5.000 collaborateurs et une quarantaine de filiales métiers, la CDG est devenue un groupe important qui sʼest transformé au fil du temps en un acteur de référence de lʼéconomie marocaine». C’est ainsi que se présente cette institution qui a à son compte 110 milliards de dirhams d’actifs sous gestion et 42,5 milliards de dépôts confiés.
À travers ses 40 filiales, la CDG est présente dans la gestion des Fonds institutionnels et retraite, dans les métiers bancaires et financiers et dans le développement territorial. Siégeant dans cette géante bâtisse qui domine la Place Moulay El Hassan, à Rabat, Mustapha Bakkoury a dirigé depuis plus de sept ans la CDG qui se positionne aujourd’hui comme le principal investisseur institutionnel. Depuis sa nomination par SM le Roi Mohammed VI, en août 2001, Mustapha Bakkoury a accompagné l’évolution de cette institution qui assure 16% du marché secondaire des bons du Trésor et détient près de 5% de la capitalisation boursière. À 45 ans, cet ingénieur civil des Ponts et Chaussées titulaire d’un DESS Banque et Finance qui a su mettre à profit son expérience à la BMCI et à la Société nationale d’aménagement communal (SONADAC)  pour fructifier l’épargne nationale.
«De par sa vocation, son poids financier et la nature de ses interventions, le groupe CDG constitue aujourd’hui un véritable levier de développement et un acteur majeur en matière de dynamisation, d’animation et de développement des marchés», annonce-t-on à la CDG.
À cinquante ans, la Caisse ambitionne de devenir un acteur de référence à l’échelle nationale, sur toute la chaîne de ses métiers (immobilier, tourisme, finance, prévoyance), à l’horizon 2010. «Il ambitionne également d’être un catalyseur des investissements dans le long terme en développant une expertise ainsi qu’un savoir-faire permettant de contribuer à la réalisation de grands projets territoriaux structurants et à la venue à maturité des marchés financiers», dit-on. Comme son slogan l’indique, «Pour le Maroc avenir», la CDG croit en l’avenir et affiche ses ambitions. Et ce n’est pas les moyens qui lui manquent.