Economie

La Fondation Attijariwafa bank initie le débat: Les clés de succès de la demande en habitat dans les villes de demain

Saloua Benmehrez, directrice exécutive du Groupe Attijariwafa bank en charge de la communication Groupe et de la Fondation.

Est-ce que l’offre variée en habitat urbain répond aux besoins des citoyens ?

Cette question pertinente, que tout citoyen lambda doit se poser, est susceptible de trouver sa réponse dans l’analyse sociologique livrée, jeudi dernier à Rabat, lors de la conférence-débat initiée par la Fondation Attijariwafa bank et l’Ecole Mohammadia d’ingénieurs autour des «défis de la ville de demain».

Etre à l’écoute des citoyens

«Le fait d’organiser la diversité urbaine nécessite d’être plus proche de la population», avance le sociologue Mehdi Alioua en recommandant la mise en place de modèles duplicables. «La ville ne se gouverne pas comme on gouverne un pays», enchaîne M. Alioua, également enseignant à l’université internationale de Rabat, lors de l’événement ayant été l’occasion pour les intervenants de livrer leurs regards sur l’habitat, entre autres, dans les villes de demain.

Répondre aux besoins

«Les villes de demain se construisent en 30 à 40 ans. Elles ont une histoire et sont censées répondre aux besoins futurs», avance Ahmed El Akel, responsable du développement immobilier au sein de la SADV, relavant du Groupe OCP, en charge de l’aménagement de la ville verte Mohammed VI de Benguerir. «Les villes de demain ont également des attentes par rapport aux ingénieurs», enchaîne-t-il en s’adressant aux étudiants de l’EMI. A propos de l’offre, Abdelouahed Mountassir, président du conseil national de l’Ordre des architectes, estime pour sa part, que «notre pays a choisi l’alter-modernité de par une politique prônant l’équilibre».

L’exemple de la ville de Zenata

Cet événement était l’occasion pour Mohamed Amine El Hajhouj, directeur général de la Société d’aménagement de Zenata, de présenter l’expérience de cette ville. «Nous avons contextualisé certaines bonnes pratiques pour les rendre viables selon l’endroit où nous nous trouvons», détaille-t-il en rappelant la démarche juridique entreprise à Zenata. «Nous avons opté pour un règlement d’urbanisme afin de figer la densité du territoire», précise-t-il en qualifiant ce travail d’exceptionnel. A propos de l’habitat, M. El Hajhouj estime que celui-ci est «un induit de l’activité et non pas l’inverse. En d’autres termes, la construction de l’immobilier nécessite une mobilité». Ceci étant, le directeur général de la société d’aménagement de Zenata recommande de «créer du territoire nouveau pour la classe moyenne» en mettant l’accent sur le retour à la «centralité urbaine» afin d’amener les services aux citoyens.

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