L’horizon 2010 signifie une date butoir pour les pays membres de l’Union du Maghreb Arabe (UMA). Les défis de la mondialisation cumulés à la fragilité des économies régionales, ont été les principaux axes traités, lors de la 10ème rencontre à Marrakech, entre une cinquantaine de professeurs et de chercheurs représentant les pays de l’UMA, de l’Egypte et de l’Union Européenne (UE).
Le thème générique qui fût abordé lors de ma manifestation s’intitule : «le rôle de l’Union du Maghreb Arabe dans les relations de partenariat avec l’Union Européenne». En moins de huit ans, suite aux résolutions stipulées dans la déclaration de Barcelone des traités, qui sur la base de traités signés par les Etats annoncent la création d’une zone de libre-échange. Les partenaires maghrébins ont, cette fois-ci, dépassé le cadre des orientations strito étatique et focalisé sur des initiatives pratiques.
L’objectif étant le succès du partenariat euro-maghrébin. Il se réalisera, selon les témoignages, sur la mise en place «d’une stratégie unifiée en matière d’investissement». L’intensification des rapports entre les entreprises de la région influera une dynamique dans l’ensemble des pays voisins. La mise à niveau des unités commerciales et de production, dans chaque pays, générera un mouvement général favorisant la gestion des contraintes de la concurrence et de la mondialisation. Les participants ont été unanimes quant à «une stratégie unifiée en matière d’investissement, l’impulsion d’une dynamique régionale intégrée et l’adoption d’une stratégie de relations inter-entreprises», ont-ils décidé. Par ailleurs, face à «l’économie du savoir, l’évolution technologique», ils se sont engagés à activer une refonte des méthodes et des programmes de l’enseignement, de la formation, indique-t-on dans le rapport de clôture de la réunion.
D’ailleurs, le volet social et politique restent toutefois, l’une des pièces du «dossier des candidats» au partenariat avec l’Union Européenne. Et dans ce cadre, il demeure la mise à niveau, cette fois-ci, politique. La démocratisation des institutions politiques sera, une fois réalisée, le ticket d’entrée, dans le marché commun.