Economie

Nous ciblons tous les pays où il y a des ressources solaires avérées et un besoin énergétique

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ALM : L’annonce faite aujourd’hui est de taille. Que pouvez-vous nous dire sur Alsolen, la société dont vous venez d’annoncer la création ?
 

Mustapha Bakkoury : Ce que nous avons annoncé aujourd’hui c’est d’abord le partenariat avec Alcen à travers la société fraîchement créée Alsolen. Nous sommes, à partir d’aujourd’hui, les deux actionnaires d’Alsolen, Masen à 50% et Alcen à 50%. Il s’agit de développer l’activité d’Alsolen en matière de création de centrales solaires thermodynamiques autour de la technologie à miroirs Fresnel, pour des marchés décentralisés. Les clients que nous ciblerons sont soit des gestionnaires ou des acteurs économiques, notamment des industriels. Alsolen investira au Maroc, mais surtout à l’international, notamment en Afrique.  

Comment cette société, et les projets qu’elle prévoit de mener, sera-t-elle financée ?

Sur la question du financement, il s’agit de capitaliser Alsolen, avec comme point de départ une enveloppe de 30 millions d’euros pour Masen et de la même somme pour Alcen. Avec ces 60 millions d’euros, la société détient des actifs et elle va en détenir d’autres, notamment tout ce qu’elle fera en matière de recherche, de développement de prototypes, etc. Je tiens à noter que tous les projets futurs d’Alsolen auront besoin d’un montage financier spécifique. Sur le volet organisationnel, Alsolen sera coprésidée par le président d’Alcen et moi-même, et gérée par un directoire qui s’occupera de tout ce qui touche au management. Nous avons, d’ailleurs, tenu lundi après-midi le premier conseil de surveillance d’Alsolen.

Vous parlez d’investir dans des marchés internationaux, quels pays ciblez-vous au juste ?

Tous les pays où il y a de la ressource solaire avérée et où il y a un besoin énergétique, y compris l’Afrique, évidemment. Tous les pays africains où il y a des ressources solaires, presque sans exception, ont besoin d’énergie de manière critique. Selon moi, le principal frein au développement, ce n’est pas les infrastructures ou l’industrie mais l’énergie. Ce partenariat vient justement répondre à ce type de besoin.

Concrètement, qu’apportera le deuxième accord, celui entre Masen et le CEA, à l’agence marocaine ?

Les deux accords ne sont pas sans lien entre eux. Il y a déjà un lien entre Alsolen et le CEA, puisque la société hérite de plusieurs années de collaboration entre Alcen et le CEA, notamment en termes de recherche et de développement.

Aujourd’hui, cette première connexion sera doublée d’un accord élargi entre CEA et Masen, axé autour de la recherche et développement. L’objectif de cet accord est essentiellement d’explorer les possibilités d’optimisation des performances, d’apporter des solutions à des besoins qui n’ont pas été adressés jusqu’à aujourd’hui et, évidemment, de baisser les coûts.

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