Engrais et fertilisants, semences sélectionnées, intrants nécessaires aux cultures ou encore matériel et machinerie sont autant de filières qui constituent l’écosystème agricole auxquelles s’ajoute toute la panoplie de métiers de support aux exploitants que ce soit les classiques comme le transport, l’emballage ou les plus récents faisant appel aux innovations technologiques.
Dans le giron de l’activité agricole qui va inévitablement devenir encore plus centrale et stratégique dans les décennies qui viennent, ce sont des filières entières qui se verront elles aussi ouvrir de formidables gisements d’opportunités d’investissement et de création de valeur et d’emplois aussi bien pour le marché domestique qu’à l’export.
Le capital privé marocain, les grandes entreprises comme les petites start-up innovantes, n’ont pas encore pleinement investi ces filons au futur porteur. Le Plan Maroc Vert puis son successeur, Al Jayl Al Akhdar, ont donné lieu à une véritable métamorphose de l’agriculture marocaine. Mais une fois de plus, l’effort public et les budgets de l’Etat, bien qu’importants, ne peuvent donner pleinement leurs résultats sans l’implication du privé. Et ce ne sont ni les fonds, ni les aides, ni les opportunités qui manquent mais seulement de l’audace et des pionniers.