Les Etats-Unis et l’Union européenne s’activent depuis quelques semaines pour accélérer la levée des barrières non-tarifaires qui pèsent encore sur leurs échanges commerciaux.
Au passage et même s’ils ne le disent pas ouvertement, Américains et Européens espèrent surtout qu’une plus grande fluidité dans leurs échanges leur permettra de réduire leur dépendance au sourcing industriel chinois.
Du côté américain, on table sur une réduction de 6,5 milliards de dollars en importations de Chine. Il se trouve aujourd’hui que le Maroc est signataire depuis de longues années d’accords de libre-échange avec ces deux mastodontes. Il est également la meilleure plate-forme dite de «near sourcing» pour les industriels et produits européens destinés au marché américain. C’est un réservoir de commandes de quelque 24 milliards de dollars dont une partie pourrait facilement être captée par les industriels marocains.