Le patronat s’est empressé de faire part de sa totale implication dans le grand chantier qui s’ouvre au sujet de l’investissement.
Bien entendu, le secteur privé, à travers notamment la CGEM, a apporté et apportera sa contribution au volet législatif, la confédération étant bien représentée à la Chambre des conseillers à travers son groupe. Les points de vue des acteurs du terrain que sont les chefs d’entreprises seront sans nul doute utiles pour parfaire le projet de charte et le rendre plus applicable parce que basé aussi sur des éléments de la réalité quotidienne de l’entreprise. Mais l’apport du secteur privé est attendu en aval de l’étape législative à travers la mise en œuvre des nouvelles dispositions.
Même si c’est l’État et l’administration publique qui sont les premiers en charge de l’application des textes, c’est en dernier lieu la communauté des affaires qui sera décisive à travers son engagement dans l’acte d’investir. Un cadre réglementaire combien même il serait bien élaboré n’aura de sens qu’à travers le contenu que lui donneront les opérateurs économiques. D’ailleurs, en choisissant délibérément le terme de «pacte» pour labelliser leur engagement, le secteur privé et la CGEM en particulier semblent visiblement conscients du rôle central qu’ils auront à jouer dans la réussite ou l’échec de cette nouvelle politique. Il leur reste maintenant à le respecter pleinement.