Editorial

Petites actions, grands effets…

© D.R

C’est connu, le poids des mots est à pondérer par le statut de leurs auteurs. Quand le patron d’un organisme tel que la CDG affirme que l’investissement privé est pratiquement à l’arrêt, ce ne sont pas des paroles à prendre à la légère.

La Caisse est un des plus gros investisseurs du pays et elle est impliquée dans pratiquement tous les grands chantiers structurants. Le patron de la CDG n’a pas d’enjeux, au même titre que le patronat par exemple, pour avancer de telles affirmations.

Et si aujourd’hui, le secteur privé n’est pas dans une optique d’investissement, c’est évidemment à cause de l’ambiance générale qui règne depuis des mois.

Quand les chefs d’entreprises réclament au gouvernement de la visibilité, ils ne parlent pas forcément de grandes annonces. L’exemple des opérateurs de l’import-export est très parlant.

Ce qui les préoccupe au quotidien, ce n’est pas tant de savoir si le gouvernement dispose ou non d’une politique économique mais simplement de savoir et de voir que les pouvoirs publics prennent à bras- le-corps les dysfonctionnements de procédures et de contrôles avec une vraie volonté de les améliorer.

Pour redonner confiance au privé, il s’agit très souvent de petits détails qui demandent plus de l’action sur le terrain que de la théorie et des discours savants.

Articles similaires

Editorial

Capillarité sociale

5,3 millions de familles/ménages marocains ont pu bénéficier d’au moins un des...

EditorialUne

Moisson

Le secteur agricole marocain récolte aujourd’hui ce qui a été semé et...

EditorialUne

Hôtel 5.0

Immersif, écoresponsable, inclusif, bas carbone, durable… Ces nouveaux attributs ont commencé à...

Editorial

Vitrine

«Climat et agriculture : pour des systèmes de production durables et résilients»....