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Zagora : Elle tue son amant d’un coup de pierre

© D.R

Il passait devant ce cagibi en terre glaise situé non loin du petit aéroport de Zagora quand une odeur écœurante lui a piqué le nez.

C’est de là que provient cette odeur fétide. Le jeune homme est sûr.  Sans aller plus loin, il s’est planté là, saisi par l’atmosphère de cet endroit. Il sait que quelque chose ne va pas. 

Le jeune homme avance doucement. Il prend ses précautions et sait qu’il a intérêt à ne pas s’aventurer sans savoir où il met le pied.  Il entre dans ce lieu et découvre l’horreur. Un cadavre en décomposition avancée. Il est certes choqué. Il a peur, mais il sait aussi qu’il doit avertir la police. Ce qu’il fait. Un simple coup de fil et les policiers sont mis au courant de la découverte macabre.  

Les policiers de la PJ et de la sûreté publique se sont rendus, le vendredi 9 mai, sur les lieux. Comme des fourmis, ils ont commencé leur travail de terrain. L’information s’est répandue comme une traînée de poudre. Tout le monde en parle. 

Surtout que rarement on entend parler dans ces régions du Sud de la découverte d’un cadavre ou d’un crime de sang. Les investigations ont été entamées pour déterminer l’identité du cadavre. Pas moins de vingt-quatre heures plus tard, le résultat de l’identification est tombé sur le bureau du chef de la brigade qui s’est chargée de l’affaire.

Le cadavre appartenait à un certain O. M, alias Al Bahja, âgé de 62 ans, marié, demeurant au douar Sarte, commune de Tamegroute, à une vingtaine de kilomètres de Zagora. Selon sa famille, El Bahja est un marchand de dattes qui est sorti de chez lui depuis une semaine sans plus donner signe de vie. Sa famille a ajouté aux enquêteurs qu’elle n’a pas déposé plainte pour «recherche dans l’intérêt de la famille».

Et le rapport de l’autopsie a conclu que la mort d’El Bahja était survenue suite à un acte criminel. Qui est ce criminel qui a causé sa mort ? Il a fallu une semaine pour que les limiers de la police arrivent à savoir qu’El Bahja entretenait depuis deux ans une relation avec une fille de joie, L. M, âgée de 21 ans, demeurant à Zagora.

Cette dernière a été arrêtée et soumise aux interrogatoires. Rapidement, elle a craché le morceau. Elle a avoué être, dans la nuit du 8 au 9 mai, en compagnie du marchand de dattes. Tous deux se sont enivrés. À un moment donné, elle a décidé de rentrer chez elle. Mais,  le vendeur l’en a empêché. Le ton monte. On en arrive aux mains.

Hors d’elle, la fille saisit une pierre et lui assène un coup à la tête avant de partir.

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