SociétéUne

Un fait à mettre à l’actif du confinement : La délinquance en chute libre

© D.R

Depuis le début du confinement, le vendredi 20 mars, la délinquance a enregistré une baisse notable. C’est du moins la remarque qu’ont faite les policiers avec lesquels ALM s’est entretenu par téléphone.

Certes, il n’y a pas de chiffres officiels qui confirment cette baisse, a précisé une source policière exerçant à la préfecture de la sûreté à Casablanca qui a choisi de garder l’anonymat, mais la proportion tendrait vers 99% par rapport à la situation normale.
En effet, la mobilisation des corps de la police, de la gendarmerie royale, des Forces auxiliaires et des agents de l’autorité publique à travers les quatre coins de notre pays afin de faire respecter le confinement a dissuadé les malfaiteurs de passer à l’acte. Toutefois d’aucuns n’hésitent pas à braver les consignes, mieux encore, ils essaient de les mettre à profit. Exemple en est ce qui s’est passé à Berrechid, la nuit du dimanche au lundi, 22 au 23 mars. En effet, un malfrat, la vingtaine, a cambriolé dix-sept commerces par effraction. Il a été épinglé quelques heures plus tard. Ou encore ce hold-up effectué par deux malfaiteurs, dimanche dernier, sur une agence de transfert d’argent à Témara et arrêtés lundi par la police de la ville.

«Il n’y a pas de nouvelles affaires criminelles à traiter depuis le début du confinement jusqu’à ce jour (mardi 31 mars)», nous confie un élément de la police judiciaire. Autrement dit, il n’y a plus d’homicide, de viol, d’attentat à la pudeur, de vol de voitures, de cambriolage, etc. Mais, il y avait effectivement des petits délits qui ont été perpétrés, notamment les premiers jours du confinement, mais qui restent des faits divers très isolés, a ajouté la même source policière. À titre d’exemple à Casablanca (quartier Lissassfa) et à Tanger (Béni Makada) on a relevé quelques délits d’agression commis le lundi 23 mars soldés par l’arrestation de deux malfrats. Tandis que leurs complices sont en fuite et sont activement recherchés. Le lendemain, mardi 24 mars, on a enregistré un vol à l’arraché commis, à Hay Hassani, à Casablanca, par deux malfrats, tous deux âgés de vingt-et-un ans. Pour le même motif, un trentenaire a été épinglé à Rabat.

De même, les disputes entre les personnes surtout les ivrognes ont quasiment cessé du fait de la fermeture des débits de boisson et la disparition des trafiquants sans autorisation de boissons alcoolisées connus communément sous le nom de «Guerrabas». Et l’ouverture jusqu’à 18 h des commerces vendant légalement de boissons alcoolisées n’a pas embrumé l’actuel confinement.
Sans aucun doute, les différents services des autorités publiques déploient-ils tous leurs efforts pour faire respecter le confinement obligatoire, mais ils restent sur leurs gardes afin d’être un écueil devant les malfrats. Ces derniers vont certainement tenter de s’adapter au confinement et chercher de nouvelles méthodes pour reprendre leurs activités criminelles.

Articles similaires

ActualitéUne

La Fondation OCP dresse son bilan 2023

En 2023, la Fondation OCP a renforcé ses actions pour mieux soutenir...

ActualitéUne

1er mai : L’UMT se félicite des acquis sectoriels réalisés

Le Secrétaire général de l’Union marocaine du travail (UMT), Miloudi Moukharek s’est...

ActualitéUne

La classe ouvrière célèbre la fête du Travail à Casablanca

Les centrales syndicales ont organisé, mercredi à Casablanca, plusieurs meetings et manifestations...

ActualitéUne

Registre national de l’Artisanat : 395.000 artisans inscrits

Le nombre d’inscrits au Registre national de l’Artisanat (RNA) a atteint 395.000...

EDITO

Couverture

Nos supplément spéciaux

Articles les plus lus