Automobile

Les Espagnols veulent mettre à profit l installation de Renault

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L’industrie automobile est devenue un secteur porteur pour l’économie aussi bien pour le Maroc que pour son partenaire historique espagnol. C’est ce qu’affirment les participants à la 4ème Rencontre hispano-marocaine des entreprises du secteur de l’industrie automobile, organisée les 7 et 8 novembre à Tanger. «L’Espagne a réussi à s’imposer dans ce secteur et à se faire connaître par ses partenariats avec les grandes multinationales de l’automobile. Grâce à l’installation de Renault à Tanger, le Maroc représente des opportunités pour les entreprises espagnoles opérant dans ce secteur. Il va, de son côté, profiter de l’expérience et du savoir-faire de l’Espagne dans l’industrie automobile», affirme Arturo Reig Tapia, consul général d’Espagne à Tanger. Par ailleurs, l’industrie automobile au Maroc qui compte une centaine d’entreprises a connu, au cours de la dernière décennie, une évolution significative en matière d’investissements. Lesquels ont vu leurs chiffres, durant la période allant de 2005 à 2010, se multiplier par cinq pour atteindre quelque 7,4 milliards DH. A cela s’ajoute Renault Tanger dont le coût global est d’environ 12 milliards DH. Ce qui permet à cette industrie de renforcer sa capacité de production de véhicules. «Nous en sommes déjà à un taux d’intégration local de 50% pour dépasser le seuil de 70% à l’horizon 2015», précise Adil Chikhi, directeur de développement à l’Agence marocaine de développement des investissements (AMDI).
Il est à souligner que le positionnement géostratégique du Maroc, à 14 km de l’Europe, constitue un facteur essentiel pour le développement de l’industrie automobile. Et grâce aux accords de libre-échange conclus avec les Etats-Unis, l’Europe ainsi que certains pays arabes et africains, «le Maroc s’ouvre à un grand marché d’un milliard de consommateurs», explique M. Chikhi. Ce responsable poursuit que le Maroc dispose d’une importante infrastructure permettant d’attirer les investissements directs étrangers (IDE) dans l’industrie automobile. n
«Il s’agit de Tanger Automotive City (TAC) ainsi que des deux autres zones franches de Kenitra et Casablanca», a dit M. Chikhi, avant d’ajouter que parmi les mesures incitatives, il y a eu la création de fonds dédiés à «apporter des subventions à l’investissement dans le domaine automobile pouvant atteindre jusqu’à 15% du projet».

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