Chroniques

Aujourd’hui le Makhzen : La petite frappe dissuasive

Sur Ali Lmrabet, encore une fois. À ALM, nous commençons déjà à appréhender cette fin de Ramadan prochaine que nous nous sommes fixée, délibérément, comme épilogue de notre série, « un peu satirique », consacrée au directeur de Demain-le CNI, en référence objective au modèle et au choix qui sont les siens, face à la devise qu’il nous a accolée, depuis un an, d’Aujourd’hui Le Makhzen. Devise qui, faut-il le rappeler, nous honore et nous identifie parfaitement, lorsque le Makhzen renvoie à des valeurs patriotiques, à l’attachement aux notions de nation, de préservation de l’intégrité et de la souveraineté marocaines sur son territoire et son destin.
Nous appréhendons cette échéance, non pas parce que nous nous complaisons, de quelque façon que ce soit, à marcher, devant des gens de la profession tétanisés par ce tigre en papier, sur la bave dégoulinante des entrailles en l’air d’une charogne, ravagée et dévastée de l’intérieur, mais parce que nous estimons, en notre âme et conscience que quel que soit le coeur, la ferveur et le soin particuliers que nous avons mis dans notre Jihad, nous n’avons pas encore suffisamment mis en évidence la laideru d’âme, la capacité de nuisance, le degré de corruption, l’ampleur de l’instrumentalisation de cette créature d’Ali-la-gadoue et l’environnement très pollué dans lequel il évolue, si l’on peut dire.
Les échos, de plus en plus nombreux, qui nous parviennent, depuis que nous avons cassé ce cercle vicieux d’une certaine forme de terrorisme, font état d’une multitude de faits, concordants et tout aussi scandaleux les uns que les autres, perpétrés par Ali Lmrabet : chantages, escroqueries, à la fois intellectuelles, morales et même purement crapuleuses lorsqu’elles se résument à une simple soustraction à une dette qu’il refuse d’honorer, à un racket qu’il perpétue sans scrupule aucun, voire à de simples rapines dans les poches de ses plus proches collaborateurs, et même ses caricaturistes d’ailleurs, et dans le cercle, de plus en plus restreint et à caractère mafieux, de ses acolytes sans talent.
Mais, de l’avis de la plupart de ceux qui observent le phénomène, on est de plus en plus unanimes à penser que la ficelle est de plus en plus grosse, l’inspiration de plus en plus rare, si jamais elle avait existé un jour, le filon de moins en moins rentable et, surtout, le jeu est devenu trop dangereux et les conséquences peuvent se révéler extrêmement néfastes.
Même parmi le terreau de cette faune qui avait identifié en Lmrabet un instrument de nuisance idéal, une tête de pont de tout ce qui pouvait jouer sur les faiblesses et les fragilités humaines pour régler des comptes, protéger des chasses gardées et des prébendes, faire prévaloir des avantages et des rentes dus, faire des offres de services et des prédispositions à jouer les carpettes pour les plus offrants ; même parmi cette engeance, qui ne brille pas particulièrement par son courage et son audace, le climat est en train de devenir fortement irrespirable et, en sourdine, chacun par-devers soi, les membres de ce club se cherchent une sortie « honorable » de la mélasse dans laquelle les a entraînés leur triste factotum, celui qui a souvent constitué pour eux l’instrument par lequel ils ont attenté à l’honneur, à la réputation ou à la simple quiétude des gens. Même des confrères sur le retour, peu scrupuleux et aigris, ont mangé de ce pain-là. Ils buvaient du petit lait en le briefant et en le montant contre leurs confrères. Il devenait, malgré lui, le réceptacle de toutes les délations et lâchetés.
Dans des dérives de ce genre, généralement l’escalade est impétueuse et débridée. Et quand on prend le dérapage comme ligne de conduite, on se retrouve souvent en porte-à-faux avec toute forme de mesure, déconnecté de tout repère et n’ayant comme seule alternative, ou destinée, que la désintégration et la négation de soi-même. Alors, quand c’est sur ce genre de « projet de société » que Lmrabet veut mobiliser, il y effectivement de quoi inquiéter les plus téméraires de ses groupies.

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