Chroniques

Hors-jeu : Flou fédéral

Le bureau fédéral de la FRMF se réunit aujourd’hui pour décider de la mise en application de plusieurs chantiers sur le plan structurel et organisationnel de notre football. Le point de l’ordre du jour qui intéresse le plus l’opinion publique sportive reste indéniablement l’instauration d’un nouveau système du championnat. Celui qui devait consacrer en principe la réduction du nombre d’équipes en GNFI de 16 à 14 à partir de la saison prochaine. En principe, car ce projet que la fédération a fait miroiter en début de saison a été relégué aux oubliettes comme s’il n’engageait pas la survie de plusieurs clubs.
À sept journées de la fin du championnat, tout le monde se demande encore si cette décision sera effective dès la fin de cette saison. Le flou est parfait, surtout quand les dirigeants des clubs ne savent pas encore si la relégation en GNFII concernera 4 ou 2 équipes. C’est même gravissime si jamais la fédération arrive à prendre une décision aussi importante à un moment aussi tardif et inapproprié.
Comme il n’y avait jamais eu de communiqués, ni de déclarations officielles sur ce sujet, il demeure impensable que la fédération puisse aller jusqu’au bout de ladite rumeur. C’est Mendoza qui le qualifie comme tel. En tous les cas, tout laissait croire, en début de saison, que la réduction du nombre de clubs de GNF était acquise. D’autant plus qu’un autre projet, encore plus consistant, qu’est l’instauration du professionnalisme, est venu conforter cette intention … confirmée.
Le document initial élaboré par la fédération sous la direction d’Ahmed Ammor, fixe clairement sa mise en vigueur dès la saison 2002/2003. C’est-à-dire à partir de la saison prochaine. D’ailleurs, dans l’un de ses paragraphes, ce document annonce que la fédération diffusera des modèles à partir de mars 2002. Il est surtout explicitement étayé que le nombre des clubs sera sensiblement réduit si l’on se réfère aux conditions draconiennes du cahier de charges proposé.
Il est exigé notamment l’instauration au sein de chaque club d’une direction financière et administrative, d’une école de jeunes avec internat, d’un centre de formation, d’une dizaine d’encadreurs techniques et d’un médecin. La liste n’est pas exhaustive, le financement de 16 équipes aussi.
À moins que tout cela ne soit qu’un cauchemar comme celui de la CAN et du Mondial. Il faut bien rêver même quand le flou fédéral s’installe.

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