Chroniques

Hors-jeu : Un autre point pour 2010

Il s’agit particulièrement du nouveau soutien à la candidature marocaine pour l’organisation de la coupe du Monde de la part de la Fédération koweïtienne de football (FKF). Depuis mercredi dernier, la nouvelle continue de faire le tour du globe via les agences de presse et les réseaux Internet. Lors d’une réunion de la FKF sous la houlette de son président Cheikh Ahmed Al Youssef Al Sabah, la candidature du Maroc figurait en haut du générique des matières à traiter. La FKF s’est engagée à l’issue de cette réunion à déployer tous ses efforts pour faire aboutir la candidature du Maroc. Le soutien officiel koweïtien vient s’ajouter à la longue liste des autres pays et personnalités de renom dans le monde du football. Ce sont d’abord les Emirats arabes unis qui ont rallié le voeu marocain, suivis par le président de l’Asian football confédération (AFC), le Qatari Mohamed Benhammam qui avait déclaré au journal «Al Bayane» des Emirats arabes unies, il y a quelques mois, que le Maroc dispose du meilleur dossier par rapport aux autres pays arabes candidats pour l’organisation de la coupe du Monde 2010. M.Benhammam avait signalé au même journal que presque toute l’Europe perçoit notre pays comme étant le grand favori. Le soutien du Royaume d’Arabie saoudite est survenu tout de suite après de la bouche même du prince héritier d’Arabie, Abdallah Ibn Abdelaziz. Avec tout le courage qu’on lui connaît, ce dernier avait déclaré que le Royaume d’Arabie Saoudite serait derrière le Maroc pour que ce dernier s’octroie l’organisation de la plus grande manifestation sportive de l’univers. Et juste avant le Koweït, c’est la France et l’Espagne qui avaient confirmé leur soutien officiel au dossier marocain. A cela s’ajoute le soutien d’une pléiade de grands joueurs de tous les temps de la trempe de l’Algérien Rabeh Madjer, du portugais Rui Costa, du brésilien Cafu. Le président de la Fédération française de football, Claude Simonet, était plus tranchant lorsqu’il avoua qu’il avait le coeur et les yeux tournés vers le Maroc. Le fait que ces soutiens, très importants de par leur nature et leurs sources différentes et diversifiées, commencent à défiler au vu et au su du monde entier signifie une seule chose. L’association 2010 a réussi à percer le ballon de l’opacité qui entourait le dossier marocain de candidature. D’autant plus que l’engagement(à part entière) de Saâd Kettani a fini par forcer la reconnaissance de la crédibilité dudit dossier. Les longs périples effectués par le président de Morocco 2010 continuent de donner leurs fruits. Ce ne sont pas les petites insinuations sournoises, que l’on trouve dans la titraille de la presse sud-africaine, qui changeraient la vision d’un tel lot der personnalités internationales. La réalité risque parfois de provoquer des chocs ou du moins quelques déstabilisations. Chaque fois qu’une information fait mention d’un éventuel soutien au Maroc, les Sud-africains remontent les sources pour s’assurer que c’est vraiment vrai. Mais l’amour de la vérité n’est pas besoin de certitude et il est bien imprudent de confondre l’un avec l’autre.

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