Chroniques

Le mot pour rire : Les marchands de sable ont de la chance

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Je m’attendais un peu à voir du rififi avec ce nouveau gouvernement multicolore, mais  pas aussi vite. L’info la plus étonnante et la plus drôle que j’ai lue dans un journal ce matin concerne un « différent » (c’est le terme utilisé par le canard concerné) entre le ministre de l’équipement et son collègue des finances sur la taxe sur le sable.

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, c’est le premier qui est pour le maintien de cet impôt instauré l’année dernière pour tenter d’aider à remplir les caisses de l’Etat, et c’est le second – dont c’est la mission première – qui est contre. Même si je ne pige pas grand-chose en économie, je crois que l’argument de notre argentier pèse plus lourd que celui de notre équipementier : on attendait 1 milliard de DH de nouvelles recettes avec cette taxe, et on n’a reçu jusqu’à présent que 33 malheureux millions ! En attendant, ce sont les négociants de sable qui s’en ont mis plein les fouilles en fixant le prix qu’ils ont voulu aux « pauvres » constructeurs. Qui a dit « grain de sable » ?
A demain

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