En fait, j’en ai marre qu’on prenne certains de nos responsables pour ce qu’ils sont quand même un peu, à savoir, justement, des gens pas toujours très responsables. Je peux comprendre les raisons «sanitaires et humanitaires» qu’ils ont avancées pour leur demande, mais pourquoi le faire de cette manière aussi tranchée alors qu’ils savaient qu’elle pouvait ne pas être acceptée, et pis, qu’un refus allait nous coûter très cher.
A l’heure où je débite ces lignes plutôt taquines, chaque camp campe sur sa position, l’un fixé sur le report et l’autre scotché au maintien. Et si j’en crois les initiés, ce n’est pas sûr du tout que celui qui aura le dernier mot sera celui que vous pensez.
En effet, on m’a raconté que ceux qui sont appelés à prendre la décision finale au Caire ont tellement l’habitude d’être choyés et protégés dans les palaces africains à chaque tenue de la CAN – et ce, quel que soit le pays où elle se tient – que, Ebola ou pas, rien ne changera pour eux. Et oui… Il fallait y penser.
A demain