Tout d’abord, je dois reconnaître que concernant le projet de loi contre le fait qu’on embête la femme et qu’on lui tape dessus, j’ai parlé trop vite. En vérité, ce n’est pas la première fois que je prends un effet d’annonce pour parole d’évangile.
L’expression n’est pas très appropriée, mais le problème n’est pas là. En fait, j’avais cru avec une immense joie que le processus libérateur de la femme avec effet démultiplicateur sur l’homme était enfin entamé, mais j’ai vite déchanté. En effet, l’élan a été stoppé net par le Conseil de gouvernement qui comprend, comme chacune sait, 6 femmes, bien avant qu’il n’arrive chez leurs confrères, pas plus ouverts, du Parlement.
Mais le plus étonnant, c’est que les associations dites féministes ont été les premières à applaudir ce report, pour ne pas dire ce retrait, parce que, disent-elles, elles n’avaient pas été «consultées». Peut-être, mais en attendant, elles vont devoir attendre encore longtemps avant qu’on leur reparle de cette ex-future loi. Quant aux dragueurs, elles s’en frottent les voix.
A demain