Chroniques

Point de vue : Voter pour changer !

© D.R

Le discours royal sur la gouvernance à Casablanca a eu l’immense mérite de libérer la parole ! En effet, depuis, les initiatives se multiplient : que ce soit le think tank mis en place par le wali – structuré en 8 focus group – que ce soit le Groupe facebookien «Save Casablanca» où les citoyens suivent en temps «T» les problèmes rencontrés dans la métropole dans un réel exercice de démocratie participative, que ce soit encore Luxe Radio qui consacre une émission de 2 heures à «Casa Ville Plurielle, Casa Ville pour Tous»…

bref la porte est ouverte à nous tous pour faire en sorte qu’elle ne se referme pas ! Invité au symposium des étudiants de ComSup et dans l’émission de Luxe Radio, j’ai tenté de lancer -et je ne suis pas le seul- le mot d’ordre qui, selon moi, constitue l’une des clés essentielles du changement : LE VOTE !

Toutes ces initiatives vont dans le bon sens, mais ne nous y trompons pas l’outil majeur du changement voulu par le Souverain et par la population est la participation de tous aux scrutins électoraux ! Nous ne pouvons pas faire l’économie de ce débat et d’ailleurs l’association Marocains Pluriels consacrera le Café Politis du mois de février à ce thème, avec des invités capables de «porter ce sujet» ô combien primordial. Que ce soit à Casablanca ou ailleurs, les élus communaux qui dirigent les villes, et donc notre quotidien, ont été issus des urnes, et donc de notre choix, ou de notre non-choix- car innombrables ont été ceux qui se sont abstenus et qui donc sont tout autant responsables de la présence de ces élus…  
Si nous sommes mécontents de leurs actions, il est légitime de protester, de dénoncer, mais aussi (et surtout) de proposer, de s’impliquer, mais il est encore plus nécessaires de voter ! Nous ne pouvons pas nous exonérer de nos responsabilités, nous réclamons nos droits – certes – mais que faisons-nous de nos devoirs ?
Si le vote est un droit, il est tout autant un devoir !

Nous voterons dans un an, il nous reste une année pour sensibiliser, éduquer, inciter, convaincre les citoyens – et notamment la jeunesseVoter pour changer !- qu’il nous faut impérativement mettre notre bulletin dans l’urne si nous voulons réellement changer les choses !

Et si ce que vit Casablanca en ce moment était salutaire ? Et si nous savions saisir la balle au bond pour faire de la métropole le laboratoire de la «bonne gouvernance», essayons ! l’ enjeu le mérite et Casablanca est capable de «drainer» le changement partout grâce à un effet boule-de-neige.

Lors du Symposium de ComSup j’ai lancé à Nour Eddine Lakhmari une apostrophe  : «pourquoi ne serais-tu pas membre du conseil de la ville», j’ai récidivé sur Luxe Radio avec «l’immense» Amina Slaoui- présidente de l’Amicale marocaine des handicapés- certains peuvent y voir une boutade, ils ont tort! Je suis persuadé de ce que je dis, un conseil de la ville- cela est vrai quelle que soit la commune – doit être réellement représentatif de la population et donc être à l’image de cette population, qu’un artiste reconnu, qu’une militante associative aguerrie, qu’un chômeur motivé, qu’un jeune sportif…soient élus dans un conseil communal est garant d’une démocratie rénovée !

Articles similaires

AutreChroniques

Santé mentale et pouvoir d’achat

Il nous faut faire de la santé mentale des Marocains une priorité...

Chroniques

Chère prise de parole en public

Pour prétendre à te prendre en public, toi chère prise de parole...

Chroniques

Une véritable transformation et évidence du paysage socio-économique

Le rôle incontournable de la femme ingénieure au Maroc

Chroniques

Et si on parlait culture… l’débat 2ème édition

Les Marocains sont épris de culture, il suffit pour s’en rendre compte...

EDITO

Couverture

Nos supplément spéciaux

Articles les plus lus