Chroniques

Quand je serai analphabète…

© D.R

Ce sont les aléas de l’actualité. Dans le rayon des catastrophes, on appelle ça «la loi des séries». Bref, hier je vous avais rapporté les propos d’un jeune réalisateur qui avait plus ou moins avoué vivre grâce à l’analphabétisme du nos téléspectateurs et voilà que j’apprends aujourd’hui par la presse que ces mêmes analphabètes ont sinon la capacité du moins la possibilité institutionnelle, et même, semble-t-il, constitutionnelle de devenir de grands responsables dans notre pays, allant même jusqu’à être élus Présidents de Régions !

Et moi qui ai toujours cru que l’analphabétisme n’était pas qu’un handicap, mais une véritable tare qu’il fallait combattre comme une maladie très grave telle la lèpre ou le choléra.

Personnellement, je n’ai aucun grief personnel contre les personnes analphabètes, surtout celles qui le sont par accident social, mais de là à les laisser dicter la programmation de nos télés ou décider des plans de notre développement régional, je trouve qu’on pousse le bouchon du populisme un peu trop loin.

A demain

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