Chroniques

Transmission : Une jeunesse en mouvement

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Le mouvement des jeunes qui s’engagent associativement s’agrandit sans cesse : en effet, motivés par les jeunes, de quartiers identiques aux leurs, ayant franchi le pas, nombreux sont les jeunes qui à leur tour décident de se structurer au coeur d’associations. Associations de jeunes, par les jeunes, pour les jeunes, agissant au coeur des quartiers populaires ! Ainsi viennent de naître l’association « De l’autre côté du soleil » à Yacoub El Mansour, ainsi que l’association « Amal Chabab Takkadoum », toutes les deux à Rabat, suivies de l’association « Les amis de la côte » à Témara. Toutes liées entre elles par une même volonté d’agir, dans des situations souvent identiques, poursuivant des objectifs similaires et ayant pour public une même jeunesse soucieuse de sortir du désoeuvrement et de l’ornière. Si cette jeunesse prend confiance et se prend en mains c’est aussi parce que des signaux forts lui ont été adressés. En premier lieu les discours de SM le Roi où l’attention à apporter à la jeunesse et l’importance du rôle des associations sont sans cesse exhortées, ensuite par des actes comme ceux effectués ces derniers jours par les walis de Casablanca et de Rabat-Salé, où l’un et l’autre ont reçu pendant plusieurs heures, aux sièges des wilayas, des jeunes issus des quartiers populaires de leur ville pour entamer avec eux un dialogue et une approche de proximité. Il suffisait d’écouter et de voir ces jeunes pour se rendre à quel point le fait d’être pris en compte, avait une signification profonde pour eux. Le lieu, la personnalité de leur interlocuteur, la qualité de l’écoute leur ont apporté la reconnaissance qu’ils attendaient. Ceci est une étape : car c’est de là qu’il sera possible de bâtir, de construire, d’établir des liens pérennes. Des premiers fruits apparaissent dans les quartiers où cette jeunesse s’est mobilisée ; des premiers résultats palpables concrets naissent de ce partenariat : 300 jeunes des quartiers défavorisées de Salé et de Rabat vont ainsi pouvoir partir pour des vacances, qui semblaient jusqu’ici hors de portée ; 350 jeunes des quartiers périphériques de Casablanca vont, quant à eux, durant l’été s’atteler à l’animation et l’entretien de plages, d’espaces verts, d’aires de jeux. Les sempiternels esprits chagrins y verront « saupoudrage » ou « récupération », c’est qu’ils n’ont rien compris à cette jeunesse, ses aspirations, ses attentes. Peut importe, ces jeunes avancent et c’est le pays tout entier qui y trouvera son compte. Accompagnons-les !

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