Culture

13ème Festival national du film de Tanger : «L’Enfant Cheikh», un film sur l’épopée de la résistance

© D.R

Ce long-métrage de Hamid Bénani a été projeté, mardi 17 janvier, dans le cadre de la treizième édition du Festival national du film de Tanger, qui se poursuit jusqu’au 21 du même mois. Programmée en compétition, cette œuvre historique, qui réunit une pléiade de comédiens de talent tels que Omar Lotfi, Mohamed Bastaoui, Sanaa Mouziane, Driss Roukh, Raoula, Farah Fassi et Mohamed Majd, est une fresque épique du temps de la conquête du Tafilalet. «J’ai visité la région où se déroule l’histoire de «L’Enfant Cheikh», il y a très longtemps et j’en suis tombé amoureux. J’ai voulu y faire ce film qui parle de la résistance héroïque très connue de l’Histoire du Maroc», déclare à ALM Hamid Bénani. 
En regardant ce long métrage, le public aura l’impression que l’histoire de «L’Enfant Cheikh» -qui est interrompue par moments par la présentation des archives en noir et blanc sur la résistance héroïque menée par quelques tribus pendant la période coloniale- semble inachevée. «Le tournage de «L’Enfant Cheikh» a duré deux mois, mais la préparation pour ce film a nécessité beaucoup de temps», précise Hamid Bénani. Par ailleurs, ce film parle de l’histoire du jeune Saïd, fils adoptif de la belle épouse du Cheikh. Ce personnage principal de ce long-métrage est interprété par l’artiste Omar Lotfi. Ce dernier a excellé dans l’interprétation du jeune Saïd, désigné à succéder à son défunt père adoptif. «C’est la première fois que je participe à un film historique, qui retrace une partie de l’Histoire du Maroc. J’y joue un nouveau rôle, celui du fils adoptif qui souffre du complexe d’infériorité envers la société. Il se sent divisé par l’amour qu’il porte pour sa sœur et fille biologique du Cheikh et sa mère adoptive Zahra. Il voit sa vie basculer par sa succession à son père adoptif», affirme Omar Lotfi. Le personnage de la belle Zahra, épouse du Cheikh, est interprété par l’artiste Sanaa Mouziane. «C’est un personnage complexe et difficile à jouer. J’ai dû utiliser une voix de doublure bien adaptée au personnage autoritaire et sévère que j’interprète dans ce film», souligne-t-elle. Quant à la jeune comédienne Farah Fassi, elle montre, à travers ce film, son autre talent de chanteuse. «Le public va me voir jouer un personnage nouveau de «Toucha». D’origine tétouanaise, j’ai dû fournir un grand effort pour m’exprimer et chanter en dialecte d’Erfoud. J’ai été coachée par Abdellah Chakir», explique-t-elle.  Ce film a été aussi une occasion pour les grands artistes marocains, en l’occurrence Mohamed Bastaoui, Raoula, Mohamed Majd et Driss Roukh d’exceller, comme à leur habitude, dans l’interprétation de leurs rôles.

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