Culture

A bâtons rompus : Hakiki, vers une carrière à l’international

© D.R

ALM : Vous venez d’arriver de Dubaï où vous avez décroché votre ticket pour le concours international des DJs en Afrique du Sud. Quel sentiment gardez-vous de cette aventure ?
Soufiene Hakiki : Je suis très fier d’avoir représenté le Maroc et d’avoir remporté le prix du meilleur DJ de la région d’Afrique du nord et aussi bien du Moyen-Orient. Aujourd’hui, je suis vraiment heureux mais également tout excité à l’idée de représenter mon pays à l’échelle internationale. J’attends, tout de même, plus d’encouragements.
J’espère que le public sera à mes côtés dans cette compétition prévue au mois de janvier prochain à Cape Town, en Afrique du Sud. Et je ne ménagerais aucun effort pour décrocher ce prestigieux titre.

Ce concours international des DJs en Afrique du Sud nécessite-t-il une préparation spéciale?
Effectivement, le concours international nécessite toute une préparation.
C’est une rencontre assez spéciale entre plusieurs DJs venus d’horizons divers où chacun des candidats tient à montrer et démontrer son talent et son savoir-faire. Ce concours est également un nouveau défi pour moi…Un défi d’une importance capitale.

Si vous arrivez à décrocher le titre du meilleur DJ du monde, que comptez vous faire ?
Si je décroche le titre de meilleur DJ du monde ! ( silence), je crois que ce moment-là sera le début d’une nouvelle vie !! (rire)

Avec cette consécration à Dubaï, avez-vous reçu de nouvelles offres ?
Non, et c’est bien malheureux !! Il faut dire que les médias au Maroc ne se sont pas suffisamment intéressés à cet événement. La médiatisation a un rôle très important à jouer, notamment lors de pareilles manifestations.  À noter que les DJs qui seront à la finale avec moi en Afrique du Sud sont soutenus et encouragés chacun par leur pays, mais également par la région qu’ils représentent dans ce concours. D’ici là, j’espère que j’aurais mois aussi le soutien et les encouragements à l’instar des autres candidats.

Quel regard portez-vous sur le métier du DJ au Maroc ?
Tout d’abord, je tiens à préciser que je n’ai jamais suivi une formation pour devenir un DJ. J’ai appris ce métier sur le tas ! En fait, je me suis débrouillé tout seul, toutefois, je ne peux ne pas citer le rôle des Frères Fakir dans cette carrière que je mène actuellement. Réda et Fahd m’ont appris les bases, les méthodes ainsi que quelques techniques de « mixe » et de «scratch ». Certains pensent que je suis parti en France pour me perfectionner et approfondir mon expérience et mes connaissances dans ce domaine, mais, la vérité, c’était tout simplement pour continuer mes études.
Je reviens maintenant à votre question concernant le métier de DJ dans la société marocaine pour vous dire que c’est une profession qui est encore jeune. Ce métier commence, pourtant, à attirer plus de gens, mais pas de la même manière qu’en France ou ailleurs.  Il faut avouer qu’il n’est toujours pas reconnu comme à l’étranger. Et c’est vraiment dommage !

Quelles sont les types de soirées que vous animez à Rabat ?
Je suis résident depuis plus d’une année au « Mombay », un pub réservé uniquement à la « house music ». J’essaie également d’animer différentes soirées où je peux m’épanouir musicalement, c’est-à-dire, jouer mon propre style notamment « tech-house », « funky house », « electro house», « progressive house »…

Articles similaires

Culture

Propriété intellectuelle : L’OMPI appuie le Maroc

L’organisation soutient tous les aspects de la vie dont le zellige

Culture

Un appel à candidatures vient d’être lancé / FIFM 2024 : A vos films !

Le Festival international du film de Marrakech (FIFM) lance un appel à...

Culture

«Jam Show» sur 2M : elGrandeToto et Dizzy Dros président le jury

Elle vise à promouvoir les talents émergents de la scène rap marocaine

Culture

Villes intelligentes : Seconde édition du salon pédagogique, cette fois-ci à Agadir

Après Casablanca c’est au tour de la ville d’Agadir d’accueillir la seconde...