Culture

Abderrahim Mouhtad : «Je veux épouser une troisième femme»

© D.R

ALM dit : Quoi de neuf ?
Abderrahim Mouhtad dit : ça va, je vis normalement. J’ai vécu toutes les aventures qu’un être humain puisse imaginer. Et maintenant, je me repose un peu.

Qu’en est-il de ta situation amoureuse ?
🙂 Actuellement, je suis marié avec deux femmes, l’une «génération 70» avec laquelle j’ai eu deux enfants, et l’autre «génération 80» avec laquelle j’ai eu aussi deux enfants. J’aimerais bien me marier à une troisième femme qui soit «génération 90» pour avoir deux autres enfants et passer avec elle les 8 ou 9 ans qui me restent dans cette vie. 🙁

Qu’avez-vous fait des 90.000 DH de la Commission indépendante d’arbitrage ?
Cet argent, je l’ai gaspillé en l’espace de deux semaines. C’est grâce à cette somme que je me suis marié avec la femme «génération 80». Les 90.000 DH sont partis et ils me reste une femme et deux enfants. J’ai l’impression qu’on a voulu m’impliquer dans cette affaire. 😀

Tu crois pas que la Commission a été injuste à ton égard?
Pas du tout. A la différence des autres victimes de la détention arbitraire, moi j’ai des antécédents. Je faisais partie de plusieurs mouvements extrémistes. Là où il y avait un Mouvement qui voulait renverser un régime à travers le monde, Mouhtad était impliqué.

Quels sont les souvenirs que vous gardez de votre procès ?
Je me rappelle très bien que le jour de mon procès quatre estafettes m’escortaient au tribunal. On m’a menotté à une chaise. Et lorsqu’on est arrivé au tribunal, un agent de police a mis de côté son mitraillette munie d’un chargeur contenant 90 balles pour me détacher.
C’est comme s’il a mis à la disposition d’une personne, condamnée à deux peines de mort et qui a une grande expérience militaire, une arme pour tuer 90 personnes. Je l’ ai averti : «Ne pose jamais ton arme». Le policier a beaucoup apprécié ce conseil et on est devenus amis. 🙂

Les détenus de la Salafiya qui ont quitté dernièrement la prison n’ont pas été reconnaissants à ton égard. Pourquoi?
C’est la nature humaine. Celui qui quitte la prison oublie tout.

Qu’allez-vous faire durant cet été ?
En fait, j’aime nager nu au port de Casablanca.

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