Culture

Adil Fadili : «Mon film parle de l’amitié qui disparaît de plus en plus»

© D.R

ALM : Quel est le message que vous avez voulu transmettre à travers «Had Essadaqa» ? Et pourquoi avez-vous choisi le thriller comme genre ?
Adil  Fadili : Dans le téléfilm «Had Essadaqa», je me suis intéressé à la nature et le comportement de l’être humain dans différentes situations. J’ai parlé de la valeur de l’amitié qui disparaît désormais de plus en plus  dans notre société. J’ai voulu mettre le point sur ce sujet pour sonder encore plus la nature de l’être humain et pourquoi pas, faire changer les comportements. J’ai introduit des scènes qui font peur et du suspense, car le scénario et l’histoire du film exigent certaines scènes. Je suis un réalisateur connu par l’introduction dans mes films des scènes de rires et même de réflexions. Mon rôle est de faire réagir le public dans mes films. Finalement, je peux dire  que je suis content du travail des acteurs qui y ont participé.

Comment s’est fait le choix des acteurs qui ont participé à ce téléfilm ? Et comment s’est déroulé le tournage avec votre père Aziz Fadili ?
Je connaissais déjà tous les acteurs qui ont participé dans le téléfilm «Had Essadaqa» notamment Aziz Hatab , Khalid Benchagra, Benissa El Jirari et d’autres pour qui il s’agissait de leur première participation à l’un de mes films comme Hanane El Ibrahimi. Ces acteurs que je viens de citer, je connais leur personnalité et leur caractère et ils me semblaient correspondre aux personnages. En ce qui concerne mon père, Aziz Fadili, cela me fait un grand plaisir de travailler avec lui. Ce téléfilm représente le 6ème film après mon premier «Ouled EL Hamria». Mon père n’a jamais travaillé avec moi dans un de mes long-métrages avant, tout simplement parce que je n’ai pas trouvé le rôle de comédie ou de composition convenable qui lui ressemble. Mais dans ce téléfilm, j’ai bien trouvé son rôle. En dehors du plateau, c’est une relation entre père et fils mais au cours du tournage une relation entre réalisateur et acteur.

Pourquoi avez-vous choisi la ville d’Ifrane comme lieu de tournage ? Et quel est le budget du téléfilm ?
Pour moi la ville d’Ifrane était au service du scénario. Dans cette ville, j’ai trouvé le décor idéal que je voulais à l’histoire de mon film. En effet, Ifrane dispose d’une beauté naturelle formidable et elle peut également être un décor qui fait peur et tout cela a été montré dans le film. Ce téléfilm produit par 2M a nécessité un budget global de 900 mille DH. C’est un budget adéquat sachant que, plus il y a de scènes d’action, plus il faut d’argent.

Les critiques reprochent à la réalisation du téléfilm qu’elle privilégie plus les aspects techniques que le contenu ?
Ce n’est pas un film qui raconte un thème, les techniques que l’on voit ne sont que des moyens pour raconter l’histoire du film. Je vous donne un simple exemple, sans stylo, l’on peut pas écrire et la même chose pour un peintre s’il n’utilise pas la peinture. Il ne peut pas peindre. Je pense que la technique est au service du film.

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