Organisé par l’Association Adrar pour le développement social avec d’autres partenaires, ce festival intervient au lendemain de l’adoption de la nouvelle réforme de la Constitution qui instaure, notamment, l’amazighe comme langue officielle du pays à côté de la langue arabe et qui dévolue à l’Etat la mission de sa protection et de son développement, a rappelé Mohammed Kouissi, directeur du festival et secrétaire général de ladite association. Le festival qui bénéficie du soutien de l’Institut royal de la culture amazighe, l’Agence pour le Développement et la promotion des provinces du Nord (APDN) et la province et la commune urbaine de Guercif, se veut aussi un espace de débat sur la protection de l’environnement et la sensibilisation de la population riveraine des forêts à l’impérative nécessité de la protection du patrimoine sylvestre, notamment du cèdre, a-t-il indiqué en ouverture samedi de la rencontre en présence de Atmane Souali , gouverneur de la province et d’autres personnalités. La présidente de l’association, Asmae Belkacemi, a affirmé que la constitutionnalisation de la langue amazighe est «une décision courageuse et perspicace qui constitue un modèle pour les pays de la région dite de Tamezgha (Afrique du Nord)» ajoutant que la décision de reconnaitre l’amazighe comme langue officielle à côté de la langue arabe a été accueillie avec une large satisfaction par les militants du mouvement amazighe.