Culture

Les cinéastes marocains dans la course pour l’Etalon d’or

© D.R

Les cinéastes marocains sont partis à la conquête de l’Etalon d’or de Yennenga, la plus précieuse des distinctions du Fespaco, le Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou. Cet événement biennal, qui se déroule cette année du 28 au 7 mars, est à sa 21ème édition. Il fête son 40ème anniversaire. C’est dire, que ce rendez-vous incontournable du cinéma africain a atteint l’âge de la maturité. Et lors de cette édition, organisée sous le thème «Cinéma africain, tourisme et patrimoine culturel», ce sont 128 films africains et de la diaspora africaine qui sont en compétition dans les six catégories du festival. Trois films marocains concourent aux côtés de 16 autres films dans la catégorie longs-métrages, pour le grand prix du festival. Il s’agit de : «Les jardins de Samira» du réalisateur Latif Lahlou, un film récompensé lors de la 7ème édition du Festival international du film de Marrakech, «Adieu mères» de Mohammed Ismaïl, une oeuvre qui a été nominée aux Oscars 2009 et le film «Whatever lola wants» de Nabil Ayouch, qui a remporté le grand prix du Festival national du film de Tanger 2009 (FNFT). Et dans le Fespaco, Nabil Ayouch semble aussi vouloir réitérer son exploit de l’année 2001 quand il a décroché avec «Ali Zaoua» l’Etalon d’or de Yennenga. Et ce n’est pas tout ! Le Maroc sera aussi en compétition dans la catégorie courts-métrage pour le Poulain de Yennenga, avec «Liberté provisoire» de Naoufel Barraoui, «Chant funèbre» de Mohamed Mouftakir, «La jeune femme et l’instit» de  Mohamed Nadif, «Sellam et Demetan» de Mohammed Amin Benamaraoui, un court primé au FNFT 2009 et «Le revenant» dont le réalisateur Mohammed Ahed Bensouda, revient en effet pour la quatrième fois au Fespaco.
Il avait reçu en 2001 la mention spéciale du jury du festival pour son court-métrage «Silence violé» et en 2007 le Poulain de bronze pour «R’da». Et dans la catégorie documentaire, le Maroc est représenté par «Nos lieux interdits» de Leila Kilani, un film qui a remporté le prix du cinquantenaire du cinéma marocain au FNFT 2009 signant ainsi le retour du documentaire dans le 7ème art marocain. Ce film évoquant «les années de plomb» est aussi le premier documentaire à avoir bénéficié du fonds d’aide au cinéma national. Par ailleurs, après Richard Borhinger et Manu Dibango, le Fespaco est parrainé cette année par le docteur Cheik Modibo Diarra, l’astrophysicien malien.
Cette 21ème édition sera aussi marquée par un hommage posthume au grand cinéaste sénégalais Sembene Ousmane. Lui qui disait : «Nous avons créé le Fespaco, maintenant le Fespaco  nous porte», espérons que cette 21ème édition portera le cinéma africain et particulièrement marocain encore plus haut !

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