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Tragédies
Dans des traductions entièrement nouvelles principalement dues à Jean-Michel Déprats, ces deux premiers volumes de la nouvelle édition des Œuvres complètes de Shakespeare dans la Pléiade contiennent les grandes tragédies : – tome II : Le roi Lear, Macbeth, Timon d’Athènes, Antoine et Cléopâtre, Coriolan La vie du comédien, poète et dramaturge William Shakespeare (1564-1616), né et mort à Stratford upon Avon, Warwickshire, reste assez mal connue. Son œuvre considérable se caractérise par une surprenante diversité, mêlant la farce, la comédie, le drame, la tragédie, la féerie, et s’adressait dès sa création à un public très large. Plusieurs de ses grands personnages, comme Hamlet, Macbeth, Othello, Shylock, Lear, Falstaff, Ophélie, Desdémone et bien d’autres, sont devenus autant d’archétypes. Une édition bilingue qui s’appuie sur un nouvel établissement du texte anglais. La préface de 70 pages présente l’oeuvre dans une perspective chronologique qui permet d’en suivre la genèse. La graphie et l’orthographe ont été modernisées. Abondant appareil critique. Au total 470 pages de notes et notices. Les notes visent à élucider les allusions, les problèmes de langue, les jeux de mots, à proposer des références intertextuelles, à aborder des points d’exégèse.

William Shakespeare – «tragédies», Gallimard, 2006, 1609 pages


D’abel à Toumaï
Michel Brunet est professeur à l’université de Poitiers, où il dirige le Laboratoire de géobiologie,  biochronologie, paléontologie humaine (UMR CNRS 6046). Il est également directeur de la Mission paléoanthropologique franco-tchadienne (MPFT) qui regroupe soixante chercheurs de dix nationalités différentes et conduit un programme international de recherches sur l’origine et les environnements des premiers hominidés. Dans ses recherches, il collabore activement, entre autres, avec le professeur David Pilbeam, de l’Université Harvard à Cambridge, et le professeur Tim White, de l’Université de Californie, à Berkeley.

Michel Brunet «D’Abel à Toumai, chercheur d’os», Odile Jacob, 2006, 253 pages


De la recherche de la vérité : Livre 2
Eveillé à la philosophie par la lecture du Traité de l’homme de Descartes, Nicolas Malebranche privilégie une analyse physiologique et mécaniste de l’imagination dans son grand ouvrage anthropologique, De la recherche de la vérité. Si l’on y retrouve encore des influences éclectiques, comme celles de la médecine antique, de la morale stoïcienne, du libertinage érudit et même de la culture populaire, il s’y opère en réalité un profond renouvellement du questionnement philosophique sur l’imagination.
Malebranche ramène définitivement la faculté imaginative du côté de la science et ses puissances du côté de l’analyse rationnelle. Cette édition comprend en annexe l’Eclaircissement IX, ainsi que les textes sur l’imagination de Montaigne, Descartes, Malebranche, Pascal, Arnauld et Nicole, Condillac, Wier, Burton et Cyrano de Bergerac.

Malebranche, «De la recherche de la vérité :livre 2», Flammarion, 2006, 206 pages


La Bretagne vue de la mer
«J’ai voulu faire ce périple parce que cette côte a toujours été pour moi sujet d’émotion. Je sais que cette Bretagne vue de la mer, nous, les marins, nous sommes les seuls à la voir ; je voulais que nos mères, nos femmes et nos filles puissent partager le regard que le monde maritime porte sur cette côte, qui est, et vous allez le découvrir, une des plus belles du monde», dit Olivier de Kersauson. A bord du trimaran Ocean Alchimist, le célèbre marin se livre avec l’aquarelliste Michel Bellion à un authentique cabotage artistique. Un tour du littoral breton pour le plaisir de tous : tandis que Kersauson évoque ses chers rivages armoricains, Michel Bellion esquisse une côte échancrée, douce ou apaisée. De Saint-Malo à Saint-Nazaire, en passant par Ouessant, Belle-Ile ou Molène, l’artiste, d’un trait élégant et vif, saisit ce qu’Olivier de Kersauson rapporte avec ses mots hauts en couleur et son verbe inimitable. Un album de voyage d’une grande beauté qui dévoile une Bretagne charnelle, violente et magique, une Bretagne que seuls les marins connaissent. Marin d’exception, Olivier de Kersauson a notamment remporté le trophée Jules Vernes à deux reprises, à bord de son trimaran géant : le Géronimo. Michel Bellion est peintre officiel de la Marine depuis 2003.

Olivier de Kersauson, «La Bretagne vue de la mer», Editions «Le Cherche midi », 2006, 125pages

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