Culture

Nouvelle parution : Yassine Adnan poétise le voyage dans son dernier recueil «Diftar Al Aber»

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«Diftar Al Aber» (le cahier du passager). C’est ainsi que le poète Yassine Adnan a choisi d’intituler son quatrième et nouveau recueil de poèmes dédié au voyage. Cet ouvrage est considéré comme le premier à s’attaquer aux périples puisque les poètes arabes ont souvent recours à la prose pour raconter entièrement les dessous de leurs déplacements dans un livre ou encore sporadiquement dans des recueils.   
Le nouveau recueil de Yassine Adnan a été entamé, selon le poète himself, dans le cadre d’un atelier où celui-ci a rencontré un artiste-peintre à Marrakech en mars 2007 et a été achevé en août 2011 au cours d’une résidence littéraire en Californie. «Ce sont plus de quatre ans d’écriture et de voyages intermittents qui n’ont pas vidé l’ouvrage de sa substance poétique continue au point qu’il donne l’impression qu’il a été écrit d’emblée», indique-t-il.
Quant à la dédicace, elle a été réservée par le poète à son frère Taha, également poète résidant en Belgique. «A Taha, tu as choisi l’immigration et le voyage m’a fasciné», écrit Yassine Adnan dans sa dédicace. Et si le frère du poète a opté pour l’immigration qui insinue la séparation, celui-ci a été séduit par le voyage qui signifie le déplacement constant. Des déplacements que Yassine Adnan a déjà manifestés à travers la panoplie de titres qu’il a proposés pour son ouvrage à commencer par «Dafater Al Aber». Par la suite, il a soumis cette œuvre à l’éditeur en optant pour « Nay Al Andalus » (la flûte de l’Andalousie). Comme il avait formulé en tant que titre «En route vers le paradis du feu» (Fi Attarik ila jannat annar) pour finalement remonter au premier titre.  
Aussi le choix du cahier par le poète a été judicieux. A ce propos, il révèle : «Le cahier est plus adapté à l’ambiance du voyage et de transit». Et qui dit voyage dit référence, c’est pourquoi Yassine Adnan a mentionné plus de 80 livres, chansons, recueils, romans, villes, capitales, avenues, librairies, rivières et océans entre autres.   
En outre, il ne s’agissait pas seulement de poésie dans «Diftar Al Aber », mais aussi de narration. Le poète a alterné, tour à tour, entre ces deux formes à travers son ouvrage sans altérer le rythme des rimes. C’est ce qui peut faire le charme d’un voyage en le poétisant !

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