Culture

Santé : Obésité : le comportement alimentaire en cause

La multiplicité des recettes pour maigrir explique bien les difficultés et l’échec à perdre du poids quand on a mis du temps à le gagner. Le changement de nos habitudes alimentaires, la sédentarité favorisée par les contraintes du travail, la mauvaise gestion du temps (en retard on mange vite et mal) sont quelques facteurs qui amènent au surpoids dans un premier temps puis à l’obésité. Le surpoids et l’obésité ont des conséquences certaines sur le cœur et les vaisseaux (hypertension artérielle), sur la respiration (apnées du sommeil), sur le métabolisme général (diabète, augmentation du taux de cholestérol et de lipides dans le sang) et sur les articulations (arthrose). Le risque pour le cancer du sein et le cancer de l’intestin est plus important chez la personne obèse. Sans oublier l’impact sur la relation sociale. C’est dire combien il est fondamental de manger équilibré et sain sans excès avec discernement et goût.  Manger en qualité et non en quantité. L’augmentation excessive de la masse grasse de l’organisme qui définit l’obésité peut avoir une influence sur l’état de santé.  Pour cela, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) fait de la prise en charge de l’obésité une priorité en  pathologie nutritionnelle. Sur les 6 milliards d’individus de la planète 50 % sont en train de devenir obèses. En Amérique, à titre d’exemple, 50 % des Américains sont en surpoids et 25 % sont franchement obèses. L’indicateur d’une bonne santé est l’indice de la masse corporelle que votre médecin va apprécier à son juste niveau votre masse corporelle. Cet indice se calcule chez l’adulte selon une formule mathématique simple qui est la taille exprimée en mètre au carré rapporté au poids exprimé en kilos. Ainsi pour une taille de 1m70 et un poids de 80 kg l’IMC est de 27,68. Pour un poids satisfaisant, ce chiffre doit se situer entre 20 et 25. Au-delà de ce chiffre, vous devez vous soucier de votre poids et rien ne vaut un encadrement médical pour en suivre l’évolution. Cet examen n’est évidemment pas le seul paramètre de suivi médical. En cas d’obésité confirmée, la première approche médicale est de préciser le type d’obésité en cause mais surtout les facteurs qui la favorisent : notion d’obésité connue dans la famille, déséquilibre alimentaire, manque d’exercice physique ou la présence de perturbations hormonales (affection de la glande thyroïde). Un suivi psychologique ou psychiatrique peut beaucoup aider chez des personnes fragiles pour les aider à participer à leur traitement car l’obésité est essentiellement une source de souffrance psychologique.

Dr A. H. Tadlaoui

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