Culture

Un voyage inédit au fil du temps

© D.R

La broderie traditionnelle marocaine des siècles précédents ne pouvait recevoir un meilleur hommage qu’à travers l’exposition unique en son genre que présentera la Galerie de l’Immobilier Prestigia Anfa du 1 juillet au 31 août 2015 sous le thème «Les mille et une broderies». Pour la première fois au Maroc, des pièces rares offrant un long voyage dans le temps vont majestueusement orner les murs de la galerie.

Plus de 70 pièces rares, datant des 17ème, 18ème et 19ème siècles comprenant caftans, ceintures, sacs, coussins, napperons, babouches et rideaux d’antan raviront les férus des pièces authentiques.
L’acquisition de ces trésors n’est pas une mince affaire. Un travail minutieux de recherche se fait en amont pour la collecte et la mise en valeur de chaque article. Conjointement, la Galerie de l’immobilier Prestigia Anfa et Khalid El Gharib, collectionneur d’art mordu d’histoire, ont pu dénicher pour le grand public un pan de l’histoire du Maroc.

Cette exposition inédite, composée de broderies et de caftans issus de différentes régions du Royaume s’inscrit également dans la continuité de la précédente et très exclusive présentation de 55 œuvres du célèbre artiste Hassan El Glaoui qui a eu lieu en avril dernier.
Cet évènement vient appuyer la volonté de Prestigia de faire de sa galerie de l’immobilier d’Anfa un véritable carrefour culturel, dont le but premier est de rendre hommage à la diversité de notre patrimoine.
Une diversité mêlée avec doigté et élégance à la richesse de la broderie marocaine qui a non seulement marqué de son empreinte les siècles précédents, mais continue d’exercer une forte influence sur les plus grands stylistes du monde à l’image, Kenzo, ou encore Christian Lacroix.
Transmis de génération en génération, cet art ancestral aurait été initié dès le 12ème siècle pour les vêtements et pièces de décoration avec, notamment, la création d’une école de broderie à Marrakech sous le règne de Yacoub El Mansour pour assurer les besoins du Palais et des hauts fonctionnaires.

Ce n’est qu’à partir du 17ème siècle que la broderie a pris son véritable essor dans le Royaume, et que chaque région développera ses propres caractéristiques : Fès, Tétouan, Meknès, Salé, Rabat, ou encore, Azemmour ou Marrakech. C’est cette même broderie que l’on retrouve 4 siècles plus tard dans les costumes, napperons, ou encore babouches d’aujourd’hui.

Cette tradition se perpétue de nos jours grâce à des mains qui ne cessent de réinventer un univers haut en couleur et en formes, jadis influencées par la rencontre de plusieurs cultures, notamment celles andalouse, turque, ou encore hispano-mauresque. La broderie marocaine est définitivement la parfaite symbiose qui combine modernisme et tradition.
 

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