Culture

Youssef Lahrichi signe sa première exposition : «Rêveries urbaines» à la Chambre claire

© D.R

C’est ce qu’essaie de nous démontrer en photographie un jeune artiste qui porte le nom de Youssef Lahrichi, et dont l’exposition «Rêveries urbaines» se tient dans les locaux de la Fondation Alliances à Casablanca du 30 septembre 2014 au 19 janvier 2015.

Sur un ton décalé, on perce la beauté d’une ville d’une hyperactivité frustrante; Casablanca. Avec une série de photographies, Youssef Lahrichi retrace son parcours et son «combat» de vie à la première métropole du pays. Depuis son arrivée, sa recherche d’un travail, d’un toit pour ses petits moments de nostalgie. Ces derniers illustrés d’une perfection hilarante et d’une finesse qui ne peut que nous promettre un bel avenir artistique pour ce natif de Fès qui signe grâce à Alliances sa première exposition photographique. «La mise en scène de ces différents clichés m’a demandé beaucoup d’effort. Pour le dernier, «Le nostalgique», j’ai dû retourner à Fès chercher des accessoires et la radio qui remonte à une autre génération», précise-t-il.
Sur ces différents autoportraits, l’on découvre un Casablanca vide, aéré, léger, apaisant et même propre. Faits qui frôlent, pour ceux qui connaissent cette ville, les limites de l’impossible. Son secret, il l’explique à ALM. «La moitié des clichés a été prise pendant le Ramadan à l’heure du Ftour. L’autre moitié, à l’aube». Selon lui, il serait dommage de ne pas savoir apprécier cette ville dans d’autres dimensions que celle qu’elle expose le plus; «le désordre». Sa conquête du décalé et de «rêveries» n’a pas été sans risques. «Après avoir réglé le retardateur de mon appareil, j’avais dix petites secondes pour me mettre en place et poser. La plupart des photos sont prises en plein milieu d’une route, souvent encombrée pendant la journée, et parfois, comme pour les moments de rupture du jeûne, cela n’est pas sans danger», précise-t-il. Mais, comme le savent les plus sages, aucune rêverie n’est sans danger.

Il est à noter que cette exposition s’inscrit dans le cadre du programme «La Chambre claire», initié en juin 2013 par la Fondation Alliances. Il s’agit là d’une approche alternative à celle du marché de l’art. C’est une démarche de découverte et d’accompagnement de nouveaux talents de la photographie. Deux fois par an, les locaux de la Fondation se transforment donc en galerie abritant la première exposition individuelle d’un artiste prometteur.

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