Economie

Coulisses

Qui sera le prochain président de la FNIH?
La Fédération nationale de l’industrie hôtelière tient son assemblée générale le 17 juin 2005. D’après les informations à Agadir, Abderrahim Oumani, que ALM n’a pas pu joindre, se représenterait.
Une hypothèse qui n’est pas au goût du ministère du Tourisme qui tenterait coûte que coûte de convaincre un important président de CRT de se présenter aux élections contre le président sortant. Des clashs en vue.

Commissions : les compagnies lâchent du lest
Ce n’est pas encore confirmé. Les compagnies aériennes desservant le Maroc s’apprêtent à revenir sur leurs décisions d’appliquer la commission zéro. L’information qui a fait jour dans les milieux d’affaires casablancais viendrait de la Royal Air Maroc, laquelle n’a pas encore confirmé.

Le mètre carré à Saïdia flambe
A Taghazout, l’Etat marocain a pris toutes les précautions pour éviter la spéculation. Ainsi, un cahier de charges sévère a été mis en place. Mais bien avant que l’aménageur développeur ne soit désigné, de plus en plus d’opérateurs parlent d’un prix brut du mètre carré allant de 800 à 850 dirhams. L’Etat soutiendra les éventuels investisseurs avec une subvention à raison de 250 dirhams le mètre carré. Au total, le prix net devrait s’établir entre 550 et 600 dirhams. Un prix moyen tient à rappeler un spécialiste qui précise qu’à Taghazout comme ailleurs dans toutes les stations Azur, il y a un certain nombre de terrains laissés à l’appréciation de l’aménageur-developpeur. Si le cahier de charges de Taghazout est suffisamment étroit pour contenir toutes velléités spéculatives de la part de l’aménageur, tel n’est pas le cas pour la station Saïdia. «Des surprises y ont été constatées» déclare un responsable sous couvert de l’anonymat. Les terrains pour les hôtels situés en front de mer seraient en train d’être négociés à 1 600 dirhams. Lors de la conférence de presse à l’occasion du lancement du projet, Adil Douiri avait pourtant assuré que toutes les mesures avaient été prises. Vite dit ?

Réactivation du Kounouz Biladi pour les MRE
Ce n’était peut-être pas prévu. Alors que la saison des vacances est bel et bien entamée, le ministère du Tourisme tente depuis le debut juin de constituer une offre Kounouz Biladi pour les MRE auprès de l’hôtellerie locale. Une démarche tardive sachant que les MRE ont déjà, pour ceux qui le font, acheté leur package et leurs réservations d’hôtels dans leurs pays de provenance.

Etablissements touristiques : un projet enterré
Le ministère du Tourisme a finalement mis de l’eau dans son vin. Le projet d’externalisation du classement des établissements touristiques, lequel consistait à confier cette tâche à un cabinet de la place, moyennant rémunération, a été renvoyé aux calendes grecques. En lieu et place du mot «externalisation» qui exaspère les barons du tourisme, M. Douiri parle désormais de «professionnalisation», du classement.

Menace sur les CRT
A peine créés, les Conseils régionaux du Tourisme sont déjà démodés. Ces structures risquent d’être phagocytées par les futures et improbables fédérations régionales du tourisme. En attendant et en l’absence d’une loi cadre, chaque CRT travaille à sa façon et selon l’inspiration de ses dirigeants. Belle unicité de la vision 2010.

Renta Corporation s’offre un méga projet dans le sud de Tanger
L’entreprise espagnole Renta Corporation est en train de négocier le foncier au sud de Tanger pour un projet s’étendant sur 300 hectares, soit la moitié de la superficie de la station Saïdia. Le site se trouve au sud de Tanger, en front de mer, sur la façade atlantique. Le chantier à venir couvre la construction de 13 hôtels, de parcours de golf et d’immeubles touristiques.

Des agents de voyages sénégalais à Marrakech
Dans le cadre des relations de coopération entre le Sénégal et le Maroc, la représentation Régionale de la Royal Air Maroc en collaboration avec le Conseil régional du tourisme de Marrakech, a organisé un voyage d’étude en faveur d’une délégation d’agents de voyages sénégalais du 3 au 5 juin 2005 sous le thème: «Pour le Maroc, passager haute contribution, groupes touristiques et colonies de vacances: pour le Sénégal, tourisme balnéaire et chasse en été et en hiver». Au cours de son séjour, ladite délégation a visité les différentes potentialités touristiques de la ville. En marge de ce séjour, un workshop a été organisé avec les professionnels marrakchis qui a été l’occasion d’échanger les expériences des deux parties et il a été décidé d’organiser une semaine touristique à Dakar dans le but de vendre des voyages et des échanges culturels et de créer un package en faveur des touristes marocains et sénégalais.

Réunion du CST bientôt
La prochaine réunion du Conseil stratégique du Tourisme devra se tenir dans la deuxième moitié du juin. Auparavant, la Fédération du Tourisme, actuellement occupée par les préparatifs des 3 èmes Assises nationales du tourisme, rencontrera le ministre de tutelle pour une éventuelle mise au point.

L’externalisation de la Fédération du Tourisme coûtera une étude
Pour sacrifier sans doute à l’air du temps, la Fédération du Tourisme a commandité une étude pour son externalisation. Une investigation menée par un cabinet de la place, Europe Alliance, lequel a même fixé le mode de rémunération des entreprises, selon leurs chiffres d’affaires.  Le hic c’est que l’étude s’attarde beaucoup sur les entreprises réalisant un chiffre d’affaires situé entre 50 et 100 millions de dirhams. Excessif quand on sait que 90% des entreprises du secteur sont nettement en dessous de cette plage.

Le Royal Mansour s’offre enfin une piscine
Handicapé par l’absence d’une piscine, le Royal Mansour Casablanca vient de signer un partenariat avec le Tahiti Beach. Ce club qui était en réamnénagement sera inauguré aujourd’hui 9 juin. L’occasion sans doute pour Saad Benkirane, le président-directeur général de Tahiti Beach Club de dévoiler les grands aspects de ce partenariat signé avec Royal Mansour. La convention permettra aux clients de cet établissement hôtelier de disposer durant toute l’année d’une plage et de piscines lors de leurs séjours à Casablanca, grâce à un accès payant comprenant un transat et une serviette
mis à leur disposition. De même qu’il existe un choix de restaurants. Les résidents de l’hôtel, dont le transport sera assuré gracieusement par une navette ; pourront joindre l’utile à l’agréable en passant de bons moments sur les bords de l’océan Atlantique. Une assistance médicale, une équipe de maîtres-nageurs et un contrôle sanitaire des eaux des bassins et d’autres mesures complètent le dispositif mis en place pour la sécurité des personnes présentes au Tahiti Beach Club.

Les guides de Marrakech tiennent leur assemblée générale le 11 juin
L’Association régionale des accompagnateurs et guides de tourisme et de montagne de Marrakech (ARAGTMM) organise son assemblée générale ordinaire le 11 juin 2005. Dans l’ordre du jour, l’élection d’un nouveau bureau. Un challenge qui ne sera pas de tout repos pour l’actuel président, Jamal saadi, contesté par une partie des affiliés de l’association.
 
Samir Ghrab jette l’éponge
L’Association régionale des agences de voyages de Marrakech (ARAVM) tient son assemblée générale le 20 juin. L’élection d’un nouveau bureau est à l’ordre du jour, attendu que Samir Ghrab, le président sortant, a déjà pris les devants en présentant sa démission. Reçu longuement par le wali, ce lundi, l’intéressé a déclaré à ALM qu’il démissionne après trente ans d’activités au sein de l’ARAVM pour se consacrer à ses affaires.

Ethiopian Airlines commande cinq 787 Dreamliner supplémentaires
Boeing et Ethiopian Airline ont annoncé mardi 1er juin que la compagnie aérienne éthiopienne avait porté à 10 appareils ses commandes fermes pour le 787 Dreamliner en exerçant des droits d’achat obtenus au moment de sa commande initiale le 4 février dernier. La compagnie aérienne est le premier client du 787 à exercer des droits ou des options d’achat pour le nouvel avion de ligne Boeing. Ethiopian Airline et Boeing ont également annoncé qu’ils avaient conclu le contrat des 10 appareils pour un montant de 1,6 milliard de dollars selon le prix catalogue. «Après avoir été l’une des premières compagnies aériennes à utiliser des avions à réaction sur le continent africain, Ethiopian Airline est très motivée à l’idée d’être la première compagnie en Afrique à opérer avec cet avion révolutionnaire», a déclaré Ato Girma, président-directeur général de Ethiopian Airline. «Le 787 représente l’avenir, un avenir dans lequel Ethiopian Airline jouera un rôle majeur, et nous considérons cet appareil comme une solution de pointe pour soutenir notre service passager, améliorer notre performance et apporter plus de résultats à la compagnie» a-t-il rajouté. Ethiopian Airline a agi rapidement pour sécuriser ses positions sur la livraison de cinq appareils 787 supplémentaires suite à des séries d’annonces de commandes récentes, dont les ventes pour les trois premières années de production sont déjà quasiment atteintes. Le premier 787 est programmé pour être livré en 2008 à Addis Abeba.

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