Economie

Le déficit commercial s’amplifie

L’aggravation du déficit commercial du Royaume est passée à 8 %, durant le 1er semestre 2001. Il est à présent de 23,9 milliards de DH, ce qui se traduit au niveau du PIB à 12,8 %, contre 12,6% pour l’année précédente. La dernière note du Ministère de la Prévision Economique et du Plan attribue cette baisse à plusieurs facteurs. La diminution de nombreuses productions destinées à l’exportation, cumulée à la pression des marchés étrangers n’ont pas contribué à l’amélioration de la situation. Encore plus, les besoins de consommation en produits importés ont influé négativement sur le commerce extérieur. Résultat : recul des exportations et stabilité des importations. Aussi, le taux de couverture des importations sur les exportations a-t-il diminué de 3,8 points. La note du ministère ajoute que le taux d’exportation, mesuré par la valeur globale des exportations rapportée au PIB, a chuté de 2 points, entre les premiers semestres 2000/2001. Par ailleurs, les prix à l’importation se sont accrus en raison de la dépréciation du taux de change réel du dirham et la croissance du cours de denrées comme le blé. Aussi, les importations se sont-elles stabilisées à + de 0,8%, au 1er semestre 2001. Elles ont participé à hauteur de 2,1 points à la dégradation du déficit budgétaire, se chiffrant ainsi, à 61,9 milliards de DH. D’ailleurs, les achats de pétrole ont baissé de 10,1% au 1er semestre 2001, par rapport à la même période de l’année passée. En fait, la situation en matière de change, a contrebalancé la baisse du cours du pétrole sur le marché mondial. Côté exportations, le ralentissement enregistré au 2ème semestre 2000, a continué pour atteindre 3,4% au 1er semestre de cette année. Ce dernier volet a contribué à l’aggravation du déficit commercial pour 6 points. D’autres facteurs sont soulignés par le rapport. Les ventes des produits agricoles et agro-alimentaires, ainsi que les produits de la mer ont diminué. Pour ces derniers produits, les crustacés, les mollusques et les coquillages restent les raisons principales de la chute des exportations. Repos biologique oblige.

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