Economie

Le Loloquoi à l’assaut des papilles

© D.R

Le – LOLOQUOI – avec un nom pareil, l’endroit déjà vous titille les méninges ! avant «éventuellement» de vous agacer les papilles…
Campé dans un restaurant créé par des Italiens il y a de longues années, fermé à l’époque subrepticement sans crier gare (on n’avait pas très bien compris le pourquoi du comment?), cette belle salle tout en longueur haute de plafond, vient de rouvrir et redonne vie à cette portion de l’avenue Hassan II (juste à côté de la Grande Poste de Guéliz).
Dans la série relookée… avec des emprunts au défunt «7» de la Rue Ste Anne à Paris – les connaisseurs de la vie nocturne parisienne de l’époque sauront de quoi je parle–!
Décor intérieur minimaliste, murs noirs, lustres taillés dans des bouts de bois tout juste équarri, projecteurs à découpe dirigeant leurs pinceaux de lumière sur les tables, vaisselle et couverts sortis tout droit de chez Direct Usine, un grand bar au fond bien garni de monde le soir où j’y suis passé, portier & accueil et réservation obligatoire, une salle très «jet set», très «nouvelle tendance» à portables vibrants & fashion mode Bobo… et où il est donc de bon ton de se connaître, et surtout se reconnaître «entre soi» évidemment ! «s’embrasser» à tour de bras en fin connaisseur du «qui est quoi !»… Marrakech devient réellement l’annexe «chic et un chouia choc» de Paris, Milan, Madrid, Lisbonne !
Des fournisseurs entraperçus au chevet des meilleures tables de la place ( entre autre les Fumaisons d’ Essaouira ), dont un qui m’avait susurré le tuyau du LOLOQUOI la veille à Casablanca alors que nous dînions à «la Maison du Gourmet» chez Meyriem Cherkaoui dont je vous parlerai prochainement, preuve que les «gérants» de ce restaurant de nuit savent ce qu’ils font!
La carte n’a rien d’ébouriffant mais joue dans le registre solide «section nourriture paysanne» telles ces tranches de pain façon «Poilane» en entrée tartinées de caviar d’aubergine ou autre anchoïade posée simplement sur quelques feuilles de salades frisées qui laissent augurer d’une suite robuste et simple.
Le tartare de boeuf à l’italienne (viande coupée au couteau mélangée à des copeaux de parmesan) fut un véritable bonheur, ma cote à l’os excellente «rassie et persillée» (en suggestion du jour) quoi qu’un peu cher par rapport à l’offre moyenne de la carte. Les plats principaux accompagnés d’un gratin de macaronis en garniture unique, pour suivre deux desserts d’une rare clarté (fondant au chocolat vraiment fondant, gratin de fruits rouges sans peur ni reproche) pour couronner un dîner arrosé d’une bouteille de vin rosé à 110 dh cherchez l’erreur ? Le tout emballé d’un service professionnel mais pas pesant… Dans une ambiance qu’il vous faut absolument découvrir !
Voilà bien une table, le sourire aux lèvres, le coeur en habit de fête, dont vous en sortirez l’âme apaisée… Un vrai restaurant, quoi ! ! !
82 Avenue Hassan II. Marrakech

• Pandore

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