Editorial

Édito

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Il semble que dans nos partis politiques, syndicats, associations…, la démocratie interne peine toujours à s’installer. Au lieu que les candidats pour le poste de leader engagent un véritable débat avec leurs bases sur leurs projets, c’est plutôt la loi du plus fort qui prédomine. Et dans la majorité des cas, l’organisation concernée en sorte très affaiblie. A quelques exceptions près, plusieurs congrès se sont terminés sans qu’un consensus ne soit trouvé. Au lieu de permettre l’élection de nouvelles équipes dirigeantes, les congrès débouchent souvent sur des sécessions donnant naissance à de nouveaux partis politiques ou de nouveaux syndicats. Ce fut le cas pour l’USFP, lorsque Noubir Amaoui avait claqué la porte du parti. Plus récemment, l’Istiqlal était aussi au bord de l’implosion, alors qu’il s’agit d’un parti réputé par la discipline de ses membres. Le même scénario risque de se reproduire avec d’autres formations, notamment le Mouvement populaire qui vit au rythme d’une crise interne depuis quelque temps.

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