Editorial

Éditorial

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Les deux tiers de l’année se sont écoulés. Ces huit mois ont été mouvementés, chargés en événements et en
chamboulements mais uniquement sur le plan politique. Pour ce qui est de l’économie, en revanche, 2012, dont il ne reste que quatre mois, sera visiblement l’année la plus horrible pour les entreprises sur beaucoup de plans. Baisse d’activité flagrante dans de nombreux secteurs, crise aiguë de trésorerie à cause des tensions sur les liquidités chez les banques qui ont engendré un allongement inédit des délais de paiements inter-entreprises, manque de visibilité et ambiance d’attentisme à cause des retards pris dans l’arrivée du nouveau gouvernement et de la loi de finances…Bref, huit mois de somnolence. Et pourtant, il y a une grande leçon à tirer de cette mauvaise période. L’année ne finira pas avec des indicateurs si catastrophiques que cela : il y aura de la croissance économique même si elle sera moindre que la moyenne des cinq dernières années, l’inflation est assurément maîtrisée, il n’y a pas eu de grosses défections chez le secteur privé ou de suppressions massives d’emplois…En gros, notre économie a continué, malgré toute cette adversité, à tourner plus ou moins correctement. C’est là la preuve que si la machine repart, si les entreprises et l’Etat s’y mettent sérieusement et que le climat des affaires retrouve sa dynamique, le Maroc est largement capable de réaliser de bonnes performances.

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