Editorial

Paradoxe

© D.R

Il est tout à fait normal que la majorité ait sa propre vision comme il est normal que l’opposition joue son rôle de contrôle avec tous les moyens prévus par la Constitution et les lois.

Ce qui n’est pas normal c’est que le bon fonctionnement de nos institutions se retrouve sérieusement impacté régulièrement par des manœuvres politiciennes. Pire encore, la scène politique nationale est en train de produire des paradoxes inédits dans l’histoire du pays, sinon comment expliquer que le règlement intérieur de la première Chambre parlementaire, critiqué par la majorité et l’opposition, soit malgré tout adopté.

Un règlement intérieur qui, après avoir traîné de longs mois, doit attendre la validation du Conseil constitutionnel après le recours déposé par les partis de l’opposition. Depuis les élections législatives de 2011, nos partis politiques ont démontré une capacité inouïe à créer des combats parallèles et retarder les vraies grandes questions avec au passage des occasions gâchées et du temps perdu.

Articles similaires

EditorialUne

Pas de répit…

Le bilan des 30 premiers mois du mandat du gouvernement sorti des...

Editorial

Capillarité sociale

5,3 millions de familles/ménages marocains ont pu bénéficier d’au moins un des...

EditorialUne

Moisson

Le secteur agricole marocain récolte aujourd’hui ce qui a été semé et...

EditorialUne

Hôtel 5.0

Immersif, écoresponsable, inclusif, bas carbone, durable… Ces nouveaux attributs ont commencé à...

EDITO

Couverture

Nos supplément spéciaux

Articles les plus lus