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Cadrage : Sous le signe de la franchise

La visite de travail que le souverain effectue depuis hier aux Etats-Unis d’Amérique est essentielle à plus d’un égard. Et en premier lieu pour le Maroc. Notre pays, par la voie de son chef d’État, saisira cette précieuse opportunité pour sensibiliser l’administration américaine sur l’injustice qui lui est faite dans le dossier de son intégrité territoriale.
Le lobbying de certains rencontrant la méconnaissance des réalités de la région par les rouages d’aide à la décision à Washington ont jeté un voile d’incompréhension de la légitime position du Royaume. Une position qui se traduit par le respect de la légalité internationale qui a affirmé la permanence des liens historiques et juridiques entre le Maroc et ses provinces du sud. Mais aussi une position de dénonciation et d’indignation à propos du déni de justice dont souffrent des centaines de prisonniers marocains et des milliers de familles séquestrées sur le territoire d’un pays voisin par des hordes de mercenaires qui reproduisent, par leurs méthodes et leurs mystifications, les mêmes schémas aventuriers d’un groupe terroriste organisé et porteur de tous les dangers, pour la sécurité de la région et de ses peuples.
L’autre volet sur lequel porteront certainement les discussions au plus haut niveau entre responsables marocains et américains est le large éventail de la coopération économique entre les deux pays. Le renforcement du volume des échanges, la mise en oeuvre de nouvelles approches ayant pour finalité de dynamiser ces échanges. Prendre conscience du rôle que peut jouer le Maroc comme partenaire de référence en Afrique. Valoriser le Royaume en tant que partenaire stratégique dans la région méditerranéenne.
Ce sont là quelques-unes des pistes qui donneront un contenu concret à la volonté des deux pays, historiquement alliés, d’ouvrir des perspectives d’avenir et d’asseoir les bases d’un partenariat rénové, dans l’intérêt bien compris des deux pays. Mais cette visite intervient aussi dans un contexte international très particulier. Il est notamment marqué par le drame que vit actuellement le peuple palestinien sous l’offensive déraisonnable et meurtrière de l’armée israélienne.
Le Roi du Maroc en sa qualité de Président du Comité Al Qods, et en sa qualité de chef d’État d’un pays arabe et musulman en pointe dans la recherche de la paix au Proche-Orient, est un interlocuteur de premier ordre pour les responsables américains. Washington est en train de vérifier chaque jour le tort fait à son image et à sa place de première puissance mondiale, par l’amalgame entre l’attitude des USA et les agissements criminels de Sharon sur le terrain.
La sagesse, la nécessité de préserver ses intérêts propres et ceux de leurs amis et partenaires dans le monde, dictent aux Etats-Unis de donner une véritable accélération aux efforts de paix dans la région du Proche-Orient, à commencer par desserrer l’étau autour du peuple palestinien et du symbole de sa souveraineté, le Président Arafat. Il s’agit d’une urgence qui ne peut plus être différée. En tout cas, les Marocains unanimes appuient les efforts du souverain dans ce sens. Ils l’ont dit et demeurent mobilisés pour cette cause.

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