Au même titre que dans plusieurs villes, où l’unicité de la ville sera appliquée, le PJD est venu en tête du classement à Kénitra à la suite des élections communales du 12 septembre dernier. Le parti de Abdelkrim El Khatib a raflé douze sièges sur les quarante-sept sièges que compte le Conseil de la commune urbaine de Kénitra. Les trente-cinq autres sièges sont répartis sur onze formations politiques. Le secrétaire général de la jeunesse du PJD, Abdelaziz Rebbah, est bien parti pour décrocher le poste de maire de la ville. Il s’est assuré le soutien de plusieurs partis politiques. C’est le cas notamment du PML de Mohamed Ziane qui occupe quatre sièges, le PSD d’Aïssa Ourdighi avec quatre sièges également, l’UC et le MDS qui se sont adjugés deux sièges chacun. Face à ce bloc dont le chef de file est le PJD, une autre coalition a vu le jour autour d’un candidat du RNI, Mohamed Talmouste, dont le parti a obtenu sept sièges dans le conseil de la commune. Talmoust est, rappelons-le, le président sortant du conseil communal de Kénitra. Sa candidature est soutenue par l’ensemble des partis de la majorité gouvernementale. C’est le cas du parti de l’istiqlal, qui détient quatre voix, l’USFP (avec trois sièges) et le MNP qui dispose de trois élus au conseil communal. Sans oublier l’Union Démocratique (UD) de Bouâzza Ikken dont le parti soutient le gouvernement au Parlement et qui s’est assuré de deux sièges dans le conseil communal de Kénitra. En somme, ces deux blocs sont au coude à coude. La bataille s’annonce serrée et aucun des deux partis (le RNI et le PJD) ne crie déjà victoire. Vendredi prochain, au cours de l’après-midi, l’élection du président aura lieu au siège de la commune. Tout est encore possible.