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Laâyoune : comment la Gendarmerie a pu maîtriser le dénommé «Djija» et les membres de sa bande criminelle

© D.R

Les éléments de la gendarmerie royale de Laâyoune ont arrêté le dénommé Ahmed Daoudi, alias «Djija», qui a forcé, dimanche 24 octobre, en compagnie de six autres individus à bord d’un véhicule 4×4, un point de contrôle de la force publique à l’intersection entre la route nationale N°5 Laâyoune-Koutlat Zemmour et la route menant à Mssid. C’est ce qu’a indiqué, mardi 26 octobre, le ministère de l’Intérieur dans un communiqué de presse. Dans le but d’éclairer l’opinion publique à ce sujet, le ministère précise que les recherches se poursuivent pour mettre la main sur les individus qui étaient à bord d’un deuxième 4×4, d’où ont été tirés des coups de feu obligeant les forces de l’ordre à riposter. Cet incident a coûté la vie à Najem El Guareh, âgé de 14 ans, au moment où le chef de la bande Ahmed Daoudi et certains de ses complices ont été blessé lors de l’échange de tires, souligne-t-on de même source. A cet effet, les autorités publiques s’interrogent sur les circonstances de la présence de la victime Najem El Guareh parmi les membres d’une bande criminelle aux antécédents judiciaires. Une présence qui sera élucidée par les résultats de l’enquête judiciaire que le Parquet a ordonnée à ce sujet, indique le communiqué. Les faits ont commencé la nuit du 22 au 23 octobre. Lors de sa présence au camp d’Izik , le dénommé Ahmed Daoudi, qui était en état d’ivresse manifeste et sous l’emprise de stupéfiants, avait commis des actes de troubles et de violence qui ont poussé à son expulsion. «Son assaut dimanche avec ses complices contre le barrage, visait à entrer de force dans le camp pour y semer le trouble et venger son expulsion», précise le communiqué. Et d’ajouter que le mis en cause a préparé à cette fin 27 bouteilles de cocktail Molotov et des armes blanches qui ont été saisies dans le véhicule où il était. Rappelons que le dénommé Ahmed Daoudi a de multiples antécédents judiciaires. Il a été condamné en 1993 à deux ans de prison ferme pour vol qualifié, ébriété et atteinte aux mœurs. En 1999, il a été condamné à un an de prison ferme, assorti d’une amende de 1500 dirhams pour escroquerie, vol, coups et blessures. En 2004, il a été condamné à deux ans de prison ferme pour vol qualifié et récidive. Ahmed Daoudi a également été condamné en 2005 à deux ans de prison ferme pour vol qualifié et en 2006 à une année de prison ferme pour vol qualifié, viol avec violence et homosexualité. Il faisait également l’objet d’un avis de recherche de la part de la police judiciaire pour avoir commis plusieurs crimes à sa sortie de la prison. Trois de ses complices arrêtés, à savoir Asbane Saïd, Alaoui Sidi Mohammed et Alaoui Salek sont à leur tour des repris de justice déjà condamnés à des peines d’emprisonnement pour effraction du domicile d’autrui, coups et blessures, vol qualifié, ivresse publique et possession et consommation de drogues.

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