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L’ex-femme de Mandari avait déjà établi la vérité

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Le résultat du test ADN a confirmé que la mère biologique de Hicham Mandari est Shéhérazade El Fechtali. Dans un entretien avec ALM (n°721), Hayat Filali M’Daghri, l’ex-femme de Hicham Mandari, avait déjà apporté des détails très précis sur l’entreprise de manipulation dont elle a fait l’objet en compagnie de son ex-époux. Elle a parlé de «l’enfer» de la cavale aux Etats-Unis. «Vous ne pouvez imaginer ce que j’ai enduré avec ma fille. Il avait les Fédéraux aux trousses. Il changeait de ville chaque quatre ou cinq jours. On le suivait la nuit comme des fantômes : Chicago, Las Vegas, San Diego… Il réservait sur Internet et on partait comme des voleurs, en plus avec un bébé dans les bras. C’était intenable.
A la fin, on s’était installés à Miami.» Hayat Filali a cité une galerie de personnes qui évoluaient dans l’orbite de son ex-mari : Richard Ashenof, Jean-Pierre Tuquoi, Malika Oufkir, Ali Bourequat, des barbouzes algériennes. Hayat Filali affirme que, sous des allures de sauveur, chacune de ces personnes voulait exploiter sa détresse. Soit pour de l’argent, soit pour obtenir des informations, soit pour lui faire dire des mensonges, soit pour porter atteinte à la réputation du pays. Affaiblie mais non pas anéantie, Hayat Filali a tenu bon et a réussi à rejoindre sa patrie et sa famille.
Bien avant la preuve scientifique par l’ADN, Hayat Filali avait balayé d’un revers de mains la prétendue filiation royale de son ex-mari. «Comment pouvait-il prétendre en même temps être le fils de Farida Cherkaoui, alors qu’elle est ma propre tante maternelle?
Moi, je connais bien qui était Hicham Mandari. Ses parents sont toujours en vie et ils savent bien qui est leur fils». Hayat Filali avait également démenti l’existence d’un passeport marocain diplomatique. «Non, il avait un passeport normal qu’il avait recouvert en plastique de couleur Bordeaux. Il me disait que c’était pour mieux le protéger». Elle a aussi réfuté les informations sur son rôle de conseiller : «Hicham ne pouvait être le conseiller de personne.
Tous ceux qui l’ont vraiment connu savent qu’il n’avait pas d’instruction, il n’avait aucune connaissance en politique. C’était un garçon très simple. On a dit sur lui beaucoup de choses et c’est cela qui lui a fait beaucoup de mal. Il n’était ni conseiller, ni homme politique, mais tout le monde voulait le manipuler, chacun pour des raisons qui lui sont propres. Il aimait se faire passer pour ce qu’il n’était pas, mais il ne trompait pas grand monde, sauf ceux qui voulaient, pour leur intérêt, être trompés». Avec le test ADN, Hicham Mandari est rendu à sa famille. Personne n’a pourtant douté que Shéhérazade El Fechtali était sa mère, sauf ceux qui avaient intérêt à semer la confusion en créant de toutes pièces le personnage.

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