Couverture

Mohamed Sebbar : «Ce sont les ouléma qui n’ont pas encore répondu à nos appels»

© D.R



ALM: Des membres du Conseil des ouléma reprochent au CNDH de les avoir exclus des Commissions régionales de protection et de promotion des droits de l’Homme. Que répondez-vous à cela?
Mohamed Sebbar: Cette position des ouléma est dénuée de tout fondement. La composition du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) doit comprendre des représentants du Conseil supérieur des ouléma et ce, aussi bien au niveau national que régional. Ceci parce que chaque Commission régionale des droits de l’Homme est composée d’un  représentant régional de l’Institution du Médiateur, de membres proposés par les corps représentatifs régionaux des magistrats, des avocats, des médecins, des ouléma et des journalistes professionnels et des représentants des associations et des observatoires régionaux des droits de l’Homme, et des personnalités actives dans le domaine de la protection et la promotion des droits de l’Homme. Ainsi les ouléma doivent, par la force de la loi, faire partie des instances du Conseil national des droits de l’Homme.

Quel est donc le véritable problème qui oppose ces deux institutions ?
Vous savez, le Conseil national des droits de l’Homme ne peut exclure aucune de ces composantes citées ci-haut. Le problème qui se pose aujourd’hui est que ce sont ces derniers qui n’ont pas encore répondu à nos appels en ce qui concerne les conseils régionaux du Conseil national des droits de l’Homme. Il existe aussi des régions où il y a un manque de représentativité de ces profils, notamment des médecins, ou encore des ouléma…

Qu’a fait le CNDH pour remédier à cette situation?
Depuis le début du processus d’installation des commissions régionales du Conseil, nous avons fait notre travail en informant et en invitant tous ces organismes à présenter leurs  candidats. Maintenant la balle est dans leur camp. Mais dans tous les cas, leurs places au Conseil national des droits de l’Homme, que ce soit au niveau national ou régional ,sont garanties par la loi et n’attendent que les personnes auxquelles elles reviennent.

Articles similaires

ActualitéCouvertureUne

Programmes sociaux : 70% des familles marocaines bénéficiaires

 Les bénéficiaires du soutien dans le cadre des différents programmes sociaux se...

CouvertureSociétéUne

Health Tech : la suède mène l’offensive sur le marché marocain

Un roadshow annoncé au mois de mai dans plusieurs villes du Royaume...

ActualitéCouvertureUne

Boeing, Airbus et Embraer en course sur le marché de RAM

Les géants mondiaux de l’aéronautique sont intéressés par le carnet de commandes...