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Oukacha ne se fait pas de soucis

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ALM : Est-ce que vous allez vous représenter pour la présidence de la Chambre des Conseillers?
Mustapha Oukacha : En toute objectivité, je tiens à préciser que j’ai été contacté par le président du Rassemblement National des Indépendants (RNI) M. Ahmed Ossman qui m’a donné des instructions pour que je prépare ma candidature pour la présidence de la Chambre des Conseillers. Je me suis donc exécuté et je ferai tout mon possible pour mener à bien cette mission.
Le Premier ministre, Driss Jettou, s’est réuni avec les partis de la majorité. Pour quelle raison?
Effectivement, le Premier ministre a eu des entretiens avec les leaders des partis politiques de la majorité gouvernementale. Il est tout à fait légitime, pour le chef de l’exécutif de veiller à l’harmonie de la majorité avec laquelle il travaille. Driss Jettou a exprimé son souhait de préserver la solidité et l’union de cette majorité à l’occasion de l’élection du Président de la Chambre des Conseillers. C’est une initiative louable. Il faut, à mon avis, tout faire pour avoir un candidat unique pour la majorité. C’est d’ailleurs ce que nous tenterons de réaliser dans les prochaines réunions.
C’est un voeu pieux sachant que deux autres candidats vous disputent le fauteuil de la présidence.
Personnellement, je sais ce que je vaux et ce que valent les personnes qui soutiennent ma candidature. Les autres candidats sont libres de se présenter. Personne ne peut les en empêcher. Toutefois, les conséquences de leurs actes auront inéluctablement des conséquences fâcheuses dans l’avenir très proche. En clair, la majorité risque d’être sévèrement secouée s’il n’y a pas de candidat unique accepté par l’ensemble des partis au gouvernement.
Voulez-vous dire que les autres candidats doivent se désister?
Non, je ne dis pas cela. Mais si Abdelhaq Tazi a l’intention de présenter sa candidature, il est tout à fait logique que le groupe istiqlalien vote pour lui. Si Abdelkbir Bourqia décide de faire de même, les Conseillers de son groupe voteront également pour lui. Pour ma part, je ferai tout mon possible pour rassembler les voix restantes. Mais de toute manière, je ne suis pas préoccupé outre mesure.
Est-ce une manière de dire que vos concurrents ne font pas le poids devant vous?
Je n’ai pas le droit de qualifier tel ou tel candidat de faible. Un candidat est un candidat. C’est un adversaire. D’ailleurs, il doit, lui-même, se préoccuper de son poids et de ses chances dans ces élections et non pas à moi de le faire. Mais je persiste en disant que personnellement je ne me sens pas réellement préoccupé.
Revenons à la majorité. Seriez-vous prêt à vous désister au profit d’un autre candidat de cette majorité?
La question n’est pas de savoir qui a l’intention de se désister et au profit de qui il va le faire. Le plus important est à mon avis ailleurs. Si on est soucieux de préserver l’harmonie et la solidité de notre majorité gouvernementale, il faut adopter une attitude particulière. Nous, tous, devons opter pour une logique de majorité et sur toute la ligne. En d’autres termes, on ne peut pas enfreindre la logique de la majorité aujourd’hui et exiger son application le lendemain. L’esprit de la majorité est un tout.

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