Placé en résidence surveillée en 1992, après avoir revendiqué des attentats perpétrés en Algérie, il est parvenu à s’enfuir en quittant le territoire algérien pour s’installer en Allemagne.
Rabah Kébir, qui est accompagné de ses adjoints au sein de l’instance exécutive de l’ex-FIS à l’étranger Abdelkrim Ould Adda et Mohamed Guemati, rentre à Alger après avoir bénéficié de l’amnistie dans le cadre de la charte pour la paix et la réconciliation nationale.
A son arrivée, il a été accueilli par d’anciens dirigeants de l’ex-FIS dont le numéro deux Ali Belhadj, accompagné d’une foule de sympathisants.
Ali Belhadj, qui rejette la charte pour la paix et la réconciliation nationale, a affirmé qu’il est venu accueillir "un frère", qu’il a connu "dans l’épreuve, le travail et à l’intérieur du front".
Un important dispositif de sécurité a été déployé autour et dans l’aéroport à l’occasion du retour de Rabah Kébir.