Aziz Dermoumi, SG de la Jeunesse harakie : «La Jeunesse harakie n’est pas un Mouvement populaire bis»
«Un an et demi après la création de la jeunesse harakie, la section jeunesse du MP jouit pleinement du soutien du bureau politique du parti. En contrepartie, nous respectons les décisions du parti. Nous nous intéressons davantage aux questions sociales ce qui nous épargne les discordes avec le parti à propos de certaines questions politiques. En plus, nous voulons une plus-value pour le parti et non pas un Mouvement populaire bis, c’est-à-dire un parti au sein du parti».
Mustapha Baba, SG de la jeunesse du PJD : «Pour certains partis, l’organisation de jeunesse n’est qu’une coquille vide»
«La rupture entre les organisations de jeunes et les dirigeants de partis est une réalité mais ce constat diffère d’un parti politique à l’autre. Les jeunes sont animés par la dynamique de l’innovation et ils se heurtent au sein de certains partis à l’immobilisme des anciennes têtes. Des dirigeants âgés de 70 et de 80 ans continuent de chapeauter des formations. Pour ces derniers, l’organisation de jeunesse n’est qu’une coquille vide. Pour le PJD, la situation est différente. La moyenne d’âge des membres du parti est d’environ 40 ans. Il s’agit d’un parti de jeunes. Il y a une véritable interaction entre le parti et sa jeunesse».
Rachid Afilal, membre du comité exécutif du PI : «Il n’y a pas de rupture entre la jeunesse istiqlalienne et le PI»
«La jeunesse istiqlalienne est en quelque sorte une pépinière qui a engendré une élite de hauts cadres du parti. Elle dispose de 100 sections régionales à travers les régions du Maroc. En fait, les dirigeants du parti de l’Istiqlal réservent un profond respect à sa jeunesse. Plus de la moitié des membres du conseil national du parti sont âgés de moins de 40 ans et plus de 70% des membres du comité central du parti sont des jeunes. Ceci dit, il n’y a pas de rupture entre la jeunesse istiqlalienne et le parti. Bien au contraire, il y a une harmonie entre les deux entités».